Mali: Au moins cinq douaniers et civils tués dans une «attaque terroriste»

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MaliAu moins cinq douaniers et civils tués dans une «attaque terroriste»

Des terroristes ont attaqué un poste des douanes dans le sud-est du Mali samedi, faisant au moins cinq victimes parmi les douaniers mais aussi des civils.

Le Mali est le théâtre depuis 2012 d’attaques menées par des groupes djihadistes liés à Al-Qaïda et à l’organisation État islamique. (Image d’illustration)

Le Mali est le théâtre depuis 2012 d’attaques menées par des groupes djihadistes liés à Al-Qaïda et à l’organisation État islamique. (Image d’illustration)

AFP

Au moins cinq personnes, dont des douaniers et des civils, ont été tuées samedi dans le sud-est du Mali, lors d’une «attaque terroriste» contre un poste des douanes, ont affirmé à l’AFP une source militaire et un élu local.

«Une attaque terroriste a causé la mort de sept civils et douaniers au poste de contrôle de Koutiala», a indiqué à l’AFP la source militaire. Mais un élu local a donné un bilan légèrement différent: «Il y a eu aujourd’hui une attaque terroriste à un poste de sécurité près de Koutiala. Au moins cinq douaniers et civils ont été tués», a-t-il dit à l’AFP.

«Situation sous contrôle»

La source militaire et l’élu local n’ont pas donné le nombre précis de douaniers et de civils tués dans cette attaque. «Les ennemis ont subi aussi des pertes. La situation est sous contrôle actuellement», a affirmé la source militaire.

L’armée malienne effectuait samedi un ratissage dans la zone de Koutiala, près de la frontière avec le Burkina Faso, un pays théâtre de violences attribuées à des djihadistes. Le Mali est le théâtre depuis 2012 d’attaques menées par des groupes djihadistes liés à Al-Qaïda et à l’organisation État islamique, ainsi que de violences de toutes sortes perpétrées par des milices autoproclamées d’autodéfense et des bandits.

Ces violences, parties du nord en 2012, se sont propagées au centre, puis au Burkina Faso et au Niger voisins. Elles ont fait des milliers de morts civils et militaires ainsi que des centaines de milliers de déplacés, malgré le déploiement de forces onusiennes, françaises et africaines.

(AFP)

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