FootballAvant le derby, Servette chambre Sion dans la presse
Le club genevois a fait paraître une annonce dans la Tribune de Genève. De quoi chauffer l’ambiance avant le duel de dimanche (16h30) à la Praille.
- par
- Valentin Schnorhk
David Douline n’est sans doute pas un lecteur assidu du Nouvelliste. Le milieu de terrain français du Servette FC n’a pas de raison tangible de l’être. Et depuis ce jeudi, il est peut-être même plutôt sensible à «L’Ancienniste», référence évidente au quotidien valaisan. Parce que c’est en effet Douline qui est représenté, tournant le dos au Jet d’eau et lisant le journal, dans la pleine page d’annonce parue dans la Tribune de Genève ce 26 janvier.
À trois jours du derby entre Servette et Sion, dimanche (16h30) à la Praille, le club genevois fait monter la sauce. Alors que plus de 11’000 billets ont déjà été vendus (abonnements compris) pour cette reprise, les Grenat renforcent leur campagne de promotion avec cette affiche diffusée dans le quotidien genevois.
Et les références y pleuvent. En Une, un «Souvenir du 25 mai 2017», où sont reproduits le directeur sportif du FC Sion Barthélémy Constantin et Reto Ziegler, de retour en Valais, en larmes après la finale de la Coupe de Suisse perdue 3-0 contre Bâle au Stade de Genève. Parmi les piques, il y a celle envoyée à Mario Balotelli et sa sortie de boîte lausannoise à l’automne: «Vie nocturne: Mario au Flon, Mario au fond».
Sans oublier les «clichés» qui rapportent à la raclette et à la Subaru. Enfin, pour ce qui est du foot, il y est fait mention de cette «nouvelle saison» de «Game of Rhône» où se défieront Alain Geiger et Fabio Celestini, les deux entraîneurs.
Le graphique est signé Flo, graphiste opérant pour le groupe grenat depuis deux ans. Il explique sa démarche: «Il y a un peu plus d’un mois, Loïc Lüscher (ndlr: responsable de la communication du SFC) m’a fait savoir qu’il voulait que je prépare un visuel en vue du derby. Les idées sont ensuite venues de toutes parts, et j’ai eu à mettre en place le tout, pour que ça ressemble le plus possible à une photo.»
Et pourquoi Douline? «C’est parce que la photo sur laquelle je me suis basée avait le bon angle, justifie le graphiste. Il n’y a pas de message particulier.» Les références sont ailleurs. À trois jours du derby, le match est lancé.