Quand le rock’n’roll se déguste en famille

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Le Corn’Rock Festival, soutenu par la Loterie Romande, propose à Cornaux (NE) deux journées de rythmes sortis de l’enfer. Même pas peur!

 Victor Fingal
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Victor Fingal
Le groupe de Glam Rock Blackrain va clôturer le Corn’Rock Festival le 27 mai à 23 h 00.

Le groupe de Glam Rock Blackrain va clôturer le Corn’Rock Festival le 27 mai à 23 h 00.

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Ils ont parfois d’énormes tatouages, des cheveux jusqu’aux hanches et des mimiques dignes d’un film gore. Mais les 14 groupes qui vont se succéder les 26 et 27 mai sur le parking du FC Cornaux (NE) ne font pas peur. «Cette 11e édition du Corn’Rock Festival, souligne Stéphane Auberson, président du comité, comme les précédentes, accueille un public très diversifié. Nous avons des familles entières, des blousons de cuir, des gros bras, tout un monde venu faire la fête dans une atmosphère toujours bon enfant.»

Deux scènes pour faire vibrer les festivaliers

Deux scènes, la principale pour des formations déjà connues et La Rampe destinée à celles qui font les premiers pas, vont déverser en alternance leurs décibels. Au programme, entre autres, le groupe français de Glam Rock BlackRain, connu pour avoir participé à «La France a un incroyable talent» en 2012. «Un son puissant et tranchant» promet le programme. Quant aux Trois Fromages, autre formation de l’Hexagone, elle propose des compositions décalées et festives. Le groupe va achever sa tournée à l’Olympia en octobre. Enfin, venu de Finlande, les Down South Junkies ont pour mission de faire chauffer les amplis avec leur Hard Rock, jugé très efficace.
«Nous attendons quelque 1000 festivaliers, ajoute le président du comité. Pour se rendre sur place, une borne vélo est à disposition et la gare n’est qu’à cinq minutes à pied du site. Nous avons mis aussi en place un service de taxis qui ramènera chez eux, dans tout le canton de Neuchâtel, Bienne et Morat, ceux qui le désirent au prix unitaire de 10 francs par personne. Le festival, si nécessaire, paiera à la compagnie de taxis la différence.»

Aide précieuse de la Loterie Romande

Bien sûr, la vente de billets ne suffit pas à couvrir le coût de la manifestation, même si le festival fonctionne avec une centaine des bénévoles. «L’entreprise qui fournit la sono avec son personnel, les cachets des artistes, pour tous ces frais et d’autres liés à l’infrastructure, dit encore Stéphane Auberson, nous dépendons d’aides extérieures. C’est dire combien le soutien de la Loterie Romande qui est à nos côtés depuis plusieurs années, nous est précieux et nous la remercions!»

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