John Gobbi: «Le verre est clairement à moitié plein»

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HOCKEY SUR GLACEJohn Gobbi: «Le verre est clairement à moitié plein»

Le CEO de FR Gottéron fait un point sur la situation avant un week-end capital dans la course au top 6, qui verra les Dragons recevoir Davos et se rendre à Berne. 

Simon Meier
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Simon Meier
John Gobbi

John Gobbi

Urs Lindt/freshfocus

FR Gottéron s’avance vers un week-end important dans la course au top 6, avec la réception de Davos ce vendredi et le derby à Berne samedi. Y a-t-il de l’électricité dans l’air à la BCF Arena?

Oui, on sent de l’excitation. On aborde le dernier quart de la saison régulière et c’est là qu’il faut engranger les victoires, tout en continuant à développer le système de jeu qui nous permettra d’atteindre les play-off. A part deux-trois équipes comme Genève ou Bienne - ça fait plaisir de voir des Romands devant -, tout le monde se trouve un peu dans la même situation: tout est encore possible. On s’avance vers une fin de championnat passionnante, dans des patinoires pleines, c’est génial.

L’équipe de Christian Dubé a connu des hauts et des bas sur le plan sportif. Voyez-vous le verre à moitié plein ou à moitié vide?

Le verre est clairement à moitié plein. On est dans le top 6 à l’heure d’aborder le sprint final. Nous sommes dans une bonne position, alors que nous avons disputé une grande partie de la saison sans notre gardien Reto Berra, blessé. Il y a aussi eu beaucoup de changements au niveau de notre contingent de joueurs étrangers, nous savions donc que cela prendrait du temps pour mettre les choses en place.

«Nous proposons une expérience unique à notre public.»

John Gobbi, CEO de FR Gottéron

Qu’avez-vous envie de souligner en particulier, dans la colonne des plus?

Je trouve que nous pratiquons un jeu à la fois très spectaculaire et très maîtrisé sur le plan défensif - contrôle du puck, sorties de zone. Nous sommes l’équipe qui accorde le moins d’opportunités à l’adversaire, nous sommes efficaces dans les situations spéciales, il y a un bon équilibre entre la défensive et l’offensive. 

L’autre gros point positif de cette saison, même s’il ne s’agit pas d’une surprise, c’est l’immense succès populaire de la BCF Arena.

Avec 98,8%, nous avons le meilleur taux de remplissage en Suisse! Nous disposons désormais de l’une des plus belles patinoires d’Europe, dans ce type de dimension. Nous proposons une expérience unique à notre public, d’autant plus que la National League, avec les étrangers de niveau extraordinaire qui y évoluent, est probablement devenue le championnat le plus compétitif en Europe.

Quel est à l’inverse le point négatif jusqu’ici, le défaut que vous aimeriez voir gommé lors des prochains matches?

Nous devons nous montrer plus réguliers. Je ne parle même pas de matches comme celui de Langnau (ndlr: défaite 5-0 mardi passé) - un soir comme celui-ci peut arriver, il faut juste oublier. Je pense plutôt à plusieurs autres parties où nous menions au score avant de nous laisser rejoindre dans les dernières minutes et perdre des points. Nous devons gagner en constance et en continuité sur les 60 minutes d’un match.

Vous évoquiez avec «plaisir» la présence de Genève et Bienne aux avant-postes. On imagine que vous vous réjouissez aussi de les affronter en play-off?

Pas forcément tout de suite, on n’est pas pressé (il rigole). Oui, j’ai du plaisir à voir évoluer Genève et Bienne de la sorte, même si j’aurais préféré voir Fribourg tout en haut, où nous étions l’an passé. Et oui aussi, je me réjouis de rivaliser avec eux en play-off. Mais je préférerais que cela ne soit pas dès les quarts de finale. Et si c’était en demies, cela garantirait la présence d’un club romand en finale.

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