Naples doit encore attendre avant d’être champion

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FootballNaples doit encore attendre avant d’être champion

Tenu en échec par la Salernitana dimanche à domicile (1-1) lors de la 32e journée de Serie A, le club napolitain n’a pas pu (encore) fêter le troisième titre de son histoire.

Il n’y a pas eu de vainqueur entre Lassana Coulibaly  (à g.) et Kim Min Jae.

Il n’y a pas eu de vainqueur entre Lassana Coulibaly  (à g.) et Kim Min Jae.

IMAGO/LaPresse

Naples va devoir encore patienter pour assurer le titre de champion d’Italie qui lui est promis depuis des semaines, après avoir été rejoint dans les dernières minutes par la Salernitana (1-1), ce dimanche lors de la 32e journée de Serie A.

Les 55’000 tifosi du stade Maradona célébraient déjà le troisième titre qui semblait acquis après la tête du défenseur napolitain Mathias Olivera sur corner (62e), quand l’attaquant de la Salernitana Boulaye Dia a arraché une égalisation inespérée du gauche (84e), retardant la fête qu’attend la ville de Naples depuis plus de trois décennies.

Prochaine occasion jeudi

Après la défaite de la Lazio Rome à la mi-journée sur le terrain de l’Inter Milan (3-1), Naples était mathématiquement assuré du titre, à six journées de la fin, seulement en cas de victoire. Avec ce nul cruel, l’équipe de Luciano Spalletti compte désormais dix-huit points d’avance sur le club romain (2e). Ce contretemps ne devrait toutefois pas empêcher Naples de fêter tout prochainement le troisième titre de son histoire, après ceux de 1987 et 1990, conquis lors de la grande époque de Diego Maradona.

Naples sera donc champion lors de la prochaine journée jeudi, s’il gagne à Udine, mais peut aussi l’être dès mercredi selon les résultats de la Lazio voire de la Juventus. Le titre reste quasi acquis aux Napolitains, mais Victor Osimhen et Khvicha Kvaratskhelia et leurs partenaires ont manqué une belle occasion de mettre sans attendre un point final à leur saison fantastique.

La série de la Salernitana

Dimanche, au stade Diego Armando Maradona, les Napolitains pensaient avoir fait le plus dur quand Olivera a enfin ouvert la marque, de la tête, mettant fin à une première heure de jeu d’une domination stérile face à l’équipe voisine de Campanie, qui lutte pour le maintien (14e) mais est désormais invaincue depuis neuf matches de suite en championnat (deux victoires, sept nuls).

Mais ils ont ensuite un peu oublié d’attaquer et manqué l’occasion de faire le break par Kvaratskhelia (80e). Ils ont finalement été punis par l’égalisation de Dia (84e), qui n’a pas éteint tous les pétards, entendus après le match autour du stade, mais mis un sérieux bémol à la fête qui se préparait déjà en ville.

(AFP)

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