Fribourg - Un couple menait grand train aux frais de vieux chiens

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FribourgUn couple menait grand train aux frais de vieux chiens

Une ex-employée et son mari ont soutiré plusieurs centaines de milliers de francs à une association fribourgeoise pour chiens et chats en fin de vie.

Jonathan Zalts
par
Jonathan Zalts
L’ex-employée s’est allégrement servie dans les comptes de l’Oasis des vétérans.

L’ex-employée s’est allégrement servie dans les comptes de l’Oasis des vétérans.

Oasis des vétérans/Facebook

Elle travaillait dans un EMS fribourgeois pour chiens et chats, lui était employé dans une entreprise informatique internationale. Avec un salaire cumulé de plus de 14’000 francs, ce couple, parent de deux filles, ne manquait pourtant de rien. Mais ça n’a pas empêché cette trentenaire française et son mari de détourner plus de 290 ‘00 francs des comptes du refuge animalier.

L’Oasis des vétérans, basé à Vaulruz (FR), accordait toute sa confiance à son ex-collaboratrice, relate «La Liberté». Elle y œuvrait en tant qu’employée de commerce et avait donc le plein accès aux comptes de l’association.

Argent des dons

C’est au courant de l’année 2018 que la Française avait opéré son arnaque comptable. Grâce à ces nouveaux revenus, en grande partie issus de l’argent des donateurs, elle dépensait avec son mari jusqu’à 40 000 francs par mois. Véhicules, vêtements, électroménager… La petite famille menait grand train.

L’ex-employée comparaissait pour ces faits mercredi devant le Tribunal de la Gruyère, rapporte «La Liberté». Son mari aussi, accusé pour sa part d’avoir encouragé sa conjointe à poursuivre ses artifices frauduleux.

Aujourd’hui installé en France, le couple assure que tout l’argent détourné a depuis été dépensé. Mais une requête pour vérifier l’existence de potentiels comptes bancaires cachés a été déposée par l’avocate de l’Oasis des vétérans. L’entraide des autorités française et italienne est notamment sollicitée. Une demande à laquelle les juges ont donné suite.

En attendant les conclusions de cette enquête, le couple incriminé rembourse le refuge à coups de 200 euros par mois.

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