Hockey sur glace: Patience requise pour le nouvel étranger du LHC

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Hockey sur glacePatience requise pour le nouvel étranger du LHC

Andrew Calof, engagé mercredi par le club vaudois, ne devrait pas arriver en Suisse avant la semaine prochaine en raison des démarches administratives. Il aura besoin de temps avant de performer sur la glace.

Chris Geiger
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Chris Geiger
Andrew Calof a signé jusqu’au terme de l’exercice avec le LHC.

Andrew Calof a signé jusqu’au terme de l’exercice avec le LHC.

Getty Images

Dans la course pour décrocher sur le fil une place en pré-play-off, Lausanne a mis toutes les chances de son côté au moment d’entamer le sprint final de la saison régulière de National League. Pour combler les quatre points qui le sépare actuellement de la 10e place occupée par Lugano, le club vaudois a activé mercredi soir sa dixième et ultime licence étrangère en mettant sous contrat jusqu’au terme du présent exercice l’attaquant canadien Andrew Calof.

Ce transfert, réalisé à quelques heures de la clôture du marché international, entre-t-il dans la case des «panic buy»? Ou le joueur passé par les Växjö Lakers, club avec qui il a remporté deux titres de champion de Suède en 2018 et 2021, sera-t-il un véritable renfort pour les pensionnaires de la Vaudoise aréna?

Dans l’attente d’un visa

Au regard des 18 derniers mois vécus par le joueur de 31 ans, une certaine réserve est de mise. Car le natif d’Ottawa, qui n’a jamais évolué en AHL ni en NHL, n’a inscrit que 13 points en 34 apparitions en 1re division suédoise la saison dernière. Avant de ne disputer que 16 petites rencontres (un but, un assist) avec l’Amur Khabarovsk en début du présent exercice, avant de mettre début décembre un terme à son contrat avec le club russe.

La raison de ce départ précipité de la KHL communiquée par le LHC, et confirmée par Geoff Ward jeudi en marge de l’entraînement des Lions, est une blessure, que Calof aurait depuis guéri chez lui au Canada. Pour autant, le néo-Lausannois ne va pas effectuer ses débuts sous ses nouvelles couleurs dans les prochains jours.

«Il doit encore obtenir son visa et ça risque de prendre un peu de temps, dévoile Geoff Ward. Je m’attends donc à le voir en personne d’ici une semaine. Et comme il n’a pas beaucoup joué dernièrement, ça va prendre un peu de temps pour qu’il soit au top de sa forme.»

Joueur pas connu de Ward

Du temps, justement, Lausanne n’en a pas, lui qui est lancé depuis plusieurs semaines déjà dans une course effrénée pour passer du bon côté de la barre. Ne valait-il pas mieux engager un joueur directement opérationnel à ce stade du championnat?

«On verra quelle sera sa forme à son arrivée, désamorce le technicien canadien. On attend simplement de lui qu’il amène son jeu, bien que je ne le connaisse pas personnellement. Plus globalement, on est content de notre line-up. On a tout ce qu’il faut dans notre équipe pour accomplir ce qu’on a à accomplir. C’est une bonne transaction effectuée par John (ndlr: Fust, le directeur sportif) que d’amener un joueur supplémentaire en cas de blessure. Cette signature permet d’élargir encore un peu plus la profondeur de notre effectif.»

Si, sportivement, il peut prêter à débat, cet engagement pose également question d’un point de vue de l’éthique. Car Calof arrive en droite ligne de Russie, où il s’est engagé avec Khabarovsk début août, soit bien après le début de l’invasion de l’Ukraine. Selon Blick, l’attaquant canadien avait préalablement signé un contrat avec les Schwenninger Wild Wings en DEL allemande, avant de se rétracter et de filer en KHL.

Contrairement aux clubs des ligues finlandaise et suédoise, ceux de National League n’ont pas passé d’accord tacite visant à refuser les éléments ayant sciemment rejoint la Russie depuis une année et le début du conflit armé. Contacté, John Fust n’a pas donné suite à nos sollicitations.

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