L’OMS lève son niveau d’alerte maximal pour la variole du singe

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ÉpidémieL’OMS lève son niveau d’alerte maximal pour la variole du singe

Quasiment un an après le début de la flambée de mpox, l’agence onusienne a jugé jeudi que l’épidémie ne représentait plus une urgence de santé publique de portée internationale.

Si le niveau d’alerte maximal a été levé pour la variole du singe, comme pour le Covid-19, «les deux virus continuent de circuler et les deux continuent de tuer», a cependant averti le Dr Tedros, directeur général de l’OMS.

Si le niveau d’alerte maximal a été levé pour la variole du singe, comme pour le Covid-19, «les deux virus continuent de circuler et les deux continuent de tuer», a cependant averti le Dr Tedros, directeur général de l’OMS.

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L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a levé jeudi son niveau d’alerte maximal pour l’épidémie de mpox (variole du singe), la jugeant suffisamment sous contrôle quasiment un an après le début de sa flambée. Cette épidémie «ne représente plus une urgence de santé publique de portée internationale», a déclaré lors d’une conférence de presse le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, suivant ainsi la recommandation du Comité d’urgence de l’organisation.

Cette annonce intervient une semaine exactement après la levée du niveau d’alerte le plus élevé de l’OMS pour le Covid. «Si les urgences pour le mpox et le Covid-19 sont finies, la menace de nouvelles vagues demeure pour les deux. Les deux virus continuent de circuler et les deux continuent de tuer», a cependant averti le Dr Tedros.

La maladie a fait 140 morts

Des flambées de mpox avaient été constatées, à partir de mai 2022, en Europe et aux États-Unis, en dehors de la dizaine de pays d’Afrique centrale et de l’Ouest où la maladie est depuis longtemps endémique. L’Urgence de santé publique de portée internationale avait été déclarée le 23 juillet 2022 par le directeur général de l’OMS.

Depuis, la courbe des contaminations a connu un net reflux. Il y a ainsi eu «près de 90% de cas en moins ces trois derniers mois comparé aux trois mois précédents», a noté le Dr Tedros. Jusqu’alors, environ 87’400 cas ont été répertoriés dans 111 pays et la maladie a fait 140 morts, selon le dernier décompte, cité par le directeur général.

La maladie se caractérise par des éruptions cutanées, qui peuvent apparaître sur les organes génitaux ou dans la bouche, et peut s’accompagner de poussées de fièvre, de maux de gorge ou de douleurs au niveau des ganglions lymphatiques.

(AFP)

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