Icône: Toute la France du spectacle rend un vibrant hommage à Jane Birkin

L’annonce du décès de Jane Birkin ce dimanche a suscité une profonde émotion en France, où l’artiste, ex-muse de Serge Gainsbourg (décédé en 1991 déjà), connaissait une grande popularité de par sa carrière de chanteuse, d’actrice, mais également sa personnalité fantasque et généreuse, mère de deux artistes bien connues également: Charlotte Gainsbourg et Lou Doillon.

Parmi les premiers à réagir, l’acteur Pierre Richard, qui a joué à ses côtés dans plusieurs films, dont «La moutarde me monte au nez», a écrit cette touchante attention: «Jane, si drôle, si intelligente, si fragile, si généreuse, si tout! Un bout de mon cœur s’en va avec elle».

Le président de la République, Emmanuel Macron, a rendu également hommage à la chanteuse en soulignant qu’elle chantait «les plus beaux mots de notre langue» et que «sa voix était aussi douce que ses engagements ardents».

La maire de Paris, Anne Hidalgo, a célébré «la plus parisienne des Anglaises»: «Nous n’oublierons jamais ses chansons, ses rires ou son accent incomparable qui nous ont toujours accompagnés».

Dimanche après-midi, tous les médias français ont évidemment relayé l’annonce du décès de Jane Birkin. «Libération» a rappelé qu’elle avait vécu finalement douze années de sa vie avec Serge Gainsbourg.

Son décès a été l’occasion de rappeler qu’elle avait joué il y a 54 ans avec Romy Schneider et Alain Delon dans «La Piscine» de Jacques Deray.

Sur franceinfo, c’est le musicien très proche de la famille, Étienne Daho, qui peine à croire à son décès et trouve «inimaginable de vivre dans un monde sans ta lumière».

De nombreuses célébrités du monde du spectacle et de la télévision ont rendu hommage à Jane Birkin, comme la chanteuse Carla Bruni sur Instagram, Jean Dujardin, Jean-Luc Reichmann ou Catherine Ceylac.

Pour l’actrice et scénariste Bulle Oggier: «On n’a pas envie de parler de Jane dans la souffrance. Elle était le charme absolu, et tellement généreuse d’elle-même jusqu’au dernier moment. Elle aimait les gens au-delà d’elle-même, et de plus en plus avec les années.»

Le journaliste Darius Rochebin l’avait interviewée et notamment pour parler de la mort: «On est si seul dans la boîte». Elle ne croyait pas dans une vie après la mort, si ce n’est que «dans le souvenir des gens».