Berne: Le PLR veut un «retour planifié» des réfugiés ukrainiens

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BerneLe PLR veut un «retour planifié» des réfugiés ukrainiens

Le PLR estime que sa ministre devrait passer à une nouvelle approche, pour limiter la pression sur l’asile en Suisse. Le Conseil fédéral en décidera ce mercredi.

Eric Felley
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Eric Felley
Karine Keller-Sutter est priée à demi-mot par son parti de songer au retour des réfugiés ukrainiens.

Karine Keller-Sutter est priée à demi-mot par son parti de songer au retour des réfugiés ukrainiens.

TX Group/Beat Mathys

«En raison de la guerre en Ukraine, notre système migratoire est confronté à de nombreux défis», écrit mardi le PLR dans un communiqué consacré à la politique de l’asile mise sous pression en Suisse. «La situation migratoire actuelle est tendue et les chiffres n’ont jamais été aussi élevés depuis des années, précise le texte. La reprise de la mobilité post-Covid et la guerre en Ukraine en sont les principales raisons».

«Une réponse rapide et non bureaucratique»

Le PLR se félicite cependant de la politique menée par sa ministre Karin Keller Sutter en Charge du Département de justice, qui a apporté «une réponse rapide et non bureaucratique à l’agression du Kremlin. (…) Grâce au statut S ainsi qu’avec l’aide importante apportée sur place, la Suisse honore sa longue tradition humanitaire». Cependant le PLR estime qu’il s’agit maintenant «d’aborder la phase suivante. Le PLR est favorable à une prolongation du statut S. Parallèlement, le retour prévu des réfugiés ukrainiens doit être planifié».

Sur la table du Conseil fédéral

Le Conseil fédéral doit évoquer ce mercredi l’avenir du statut S et les mesures de soutien apportés à la population ukrainienne. Le PLR précise qu’il faudrait agir sur deux fronts: «Afin de réduire la pression sur les infrastructures, tout en garantissant une prise en charge décente, il est important que l’aide aux réfugiés ukrainiens ait lieu à la fois en Suisse et sur place».

Pour soulager la pression sur l’asile, le PLR demande également que tous les cantons «expulsent systématiquement les personnes qui n’ont été admises ni provisoirement ni durablement». Si la politique des cantons est trop laxiste «les centres d’asile pour les personnes ayant réellement besoin de protection seront engorgés».

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