Traditions: Quand le romanche s’exporte par l’estomac

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TraditionsQuand le romanche s’exporte par l’estomac

Cette semaine, la quatrième langue nationale est à l’honneur et fait l’objet d’une intense promotion internationale sur fond de gastronomie.

Eric Felley
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Eric Felley
Ignazio Cassis aux fourneaux entourés d’une poignée de représentants d’ambassade, où l’on reconnaît on reconnaît derrière à droite le président du Conseil national, Martin Candinas.

Ignazio Cassis aux fourneaux entourés d’une poignée de représentants d’ambassade, où l’on reconnaît on reconnaît derrière à droite le président du Conseil national, Martin Candinas.

DFAE/Twitter

À la fin de ce mois de février se déroule la troisième édition de la semaine internationale de la langue romanche (Emna rumantscha), organisée avec le concours du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE). À l’occasion du premier jour de cette manifestation, le conseiller fédéral Ignazio Cassis a troqué à Berne son costume de ministre contre un tablier de cuisine aux couleurs de la cuisine romanche.

Il a invité le président du Conseil national Martin Candinas (C/GR), des représentants des ambassades de Suisse en Italie, en France, en Belgique et au Royaume-Uni, ainsi que des ambassades d’Espagne et d’Autriche en Suisse. Ceux-ci auront pour mission de régaler leurs collègues avec des recettes typiques comme la soupe d’orge ou la tourte aux noix.

Des cours de romanche à New York

Le romanche, qui est parlé en Suisse par environ 60 000 personnes, va également traverser l’Atlantique jusqu’au consulat général de Suisse à New York. Ce dernier organise le tout premier cours de romanche dans la mégapole américaine, à Brooklyn. Il propose une série de vidéos, intitulées «crash-course rumantsch», réalisées dans des lieux emblématiques comme le métro souterrain, Times Square, Wallstreet et le siège de l’ONU.

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