Cisjordanie occupée  – L’armée israélienne à «l’offensive», nouvelle opération militaire à Jénine

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Cisjordanie occupéeL’armée israélienne à «l’offensive», nouvelle opération militaire à Jénine

Tôt dimanche matin, des soldats de Tsahal ont investi les secteurs de Tulkarem et Jénine, où ont eu lieu des échanges de tirs entre des Palestiniens et les militaires qui ont fait plusieurs blessés. 

Dix Palestiniens ont été blessés, tandis que l’armée israélienne n’a fait état d’aucun blessé dans ses rangs.

Dix Palestiniens ont été blessés, tandis que l’armée israélienne n’a fait état d’aucun blessé dans ses rangs.

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L’armée israélienne a mené dimanche une nouvelle opération musclée dans le secteur de Jénine, bastion des factions palestiniennes armées en Cisjordanie occupée, d’où étaient originaires les auteurs de deux attaques meurtrières à Tel-Aviv.

Ailleurs en Cisjordanie, une quadragénaire veuve et mère de six enfants a succombé à ses blessures infligées par des tirs de soldats israéliens, selon le ministère palestinien de la Santé et l’agence de presse Wafa.

«Tout ce qui est nécessaire»

Tôt le matin, des soldats israéliens ont lancé des opérations dans les secteurs de Tulkarem et Jénine, où ont eu lieu des échanges de tirs entre des Palestiniens et les militaires, a indiqué à l’AFP une source de sécurité israélienne en faisant état de 20 arrestations. Selon le ministère palestinien de la Santé, 10 Palestiniens ont été blessés, dont trois à Jénine et quatre à Tulkarem. L’armée n’a fait état d’aucun blessé dans ses rangs.

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«L’Etat d’Israël est passé à l’offensive (...) et fera tout ce qui est nécessaire pour venir à bout du terrorisme. Nous réglerons les comptes avec tout ceux qui sont liés, directement ou indirectement, aux attaques» meurtrières qui ont frappé Israël depuis le 22 mars, a déclaré le Premier ministre Naftali Bennett au début de la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres.

Loin de la région de Jénine, près de Husan, dans le sud du territoire palestinien occupé par Israël, la Palestinienne Ghada Sabatine, touchée par des tirs israéliens, a reçu des premiers soins sur place de la part des soldats avant d’être transportée par le Croissant-Rouge palestinien dans un hôpital près de Bethléem. Elle y est décédée après avoir perdu «beaucoup de sang», selon des sources médicales. L’armée a confirmé avoir ouvert le feu sur le «bas du corps» de la femme près de Husan, affirmant qu’elle se dirigeait de façon «suspecte» vers des militaires malgré des «tirs de semonce».

«Un jour difficile»

Dans ce contexte tendu, les autorités israéliennes ont fait état de «vandalisme» sur le tombeau de Joseph à Naplouse en Cisjordanie. Pour les Juifs, cette tombe est le lieu de sépulture du patriarche biblique Joseph, un des douze fils de Jacob, mais pour les musulmans, elle est celle d’une figure religieuse musulmane locale.

Depuis le 22 mars, Israël a été frappé par quatre attaques, les deux premières perpétrées par des Arabes israéliens liés à l’organisation jihadiste Etat islamique (EI) et les deux dernières par des Palestiniens originaires du secteur de Jénine. Ces attaques ont fait 14 morts au total. Selon un décompte de l’AFP, onze Palestiniens, dont des assaillants, ont été tués dans des violences depuis cette même date.

La dernière attaque en date en Israël, jeudi, a coûté la vie à trois Israéliens -Eitam Megini et Tomer Morad, des amis d’enfance âgés d’une vingtaine d’années, et Barak Lufan, père de trois enfants et âgé de 35 ans- en plein cœur de la métropole Tel-Aviv. Une dizaine de personnes ont été blessées, dont certaines sont toujours hospitalisées.

Les funérailles des trois hommes sont prévues dans l’après-midi dans la ville de Kfar Saba (centre) et au kibboutz Ginosar (nord). «C’est un jour difficile, un jour où nous allons enterrer les trois victimes de l’attentat de Tel Aviv», a dit Naftali Bennett, qui s’est rendu au chevet de blessés.

(AFP)

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