Conflit au Proche-OrientDes milliers de manifestants à Lausanne pour soutenir les Palestiniens
À l’initiative du POP, entre 4500 et 8000 personnes ont défilé jeudi soir à Lausanne. Un nouveau cortège est prévu samedi.
![Eric Felley](https://media.lematin.ch/4/image/2023/10/25/649be52d-9129-4cd2-ac7f-eff88dafc17d.jpeg?auto=format%2Ccompress%2Cenhance&fit=crop&w=400&h=400&rect=0%2C0%2C1430%2C1408&fp-x=0.5&fp-y=0.5&crop=focalpoint&s=c05b8698680dd925ea79774cbcb35ae1)
![Dans les rues de Lausanne, les manifestants ont défilé dans le calme, mais bruyamment. Dans les rues de Lausanne, les manifestants ont défilé dans le calme, mais bruyamment.](https://media.lematin.ch/4/image/2023/11/02/d5c82f48-1d7e-438c-a59c-400aaf590e4c.jpeg?auto=format%2Ccompress%2Cenhance&fit=max&w=1200&h=1200&rect=0%2C0%2C428%2C305&fp-x=0.5&fp-y=0.5016393442622951&s=7d1dcdc04a69d67f85777452d220513d)
Dans les rues de Lausanne, les manifestants ont défilé dans le calme, mais bruyamment.
Capture d’écran/XIls étaient 4500 selon la police, 8000 selon les organisateurs, à avoir défilé jeudi soir à Lausanne pour manifester leur soutien au peuple palestinien. À l’invitation du Parti ouvrier populaire (POP), les manifestants ont scandé des slogans hostiles à Israël sous le thème «L’occupation de la Palestine doit cesser». La manifestation autorisée et encadrée par la police s’est déroulée dans le calme, mais bruyamment, à partir de 18 h 30 sur et autour la place de la Riponne.
Les jeunes Vert.e.s, les socialistes, SolidaritéS, Urgence Palestine et d’autres collectifs s’étaient également associés à cette manifestation pour demander l’arrêt des relations entre la Suisse et l’État d’Israël, «jusqu’à ce que ce dernier ne viole plus le droit international et les droits humains», selon la RTS. Elles ont aussi exigé que la Confédération se positionne en faveur «d’un arrêt immédiat du blocus sur la bande de Gaza et du processus de colonisation».
Nouveau cortège samedi
Samedi 21 octobre, un nouveau cortège est prévu à Lausanne. Intitulé «Stop au blocus de Gaza», il se déroulera de 14 h 30 à 15 h 30 et partira de l’avenue de l’Université pour se rendre à la place de l’Europe.
Alors que les villes alémaniques de Zurich, Bâle et Berne ont décidé de ne plus donner d’autorisation de manifester, à la suite des événements tragiques au Proche-Orient, celle de Lausanne ne voit pas de raison d’interdire. Interrogé dans «Le Temps», le municipal lausannois en charge de la sécurité, Pierre-Antoine Hildbrand, défend cette position: «Même sur des sujets sensibles, les critères pour interdire une manifestation sont très élevés. Il doit y avoir un risque concret de violences. Ce qui, selon notre dernière évaluation, n’est pas le cas à l’heure actuelle, à Lausanne. Bien entendu, nous nous réservons le droit de revenir sur cette décision si de nouveaux éléments devaient apparaître. Et en cas de violence, la police interviendra et dénoncera à la justice.»