Le dernier match de Federer, ça sera vendredi

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TennisLa dernière balle vendredi pour Roger Federer

Le Bâlois disputera son ultime match vendredi, en double, lors de «sa» Laver Cup à Londres. Et tant pis pour ceux qui ont surpayé des billets au marché noir.

Robin Carrel Londres
par
Robin Carrel Londres
Roger Federer vit ses derniers jours en tant que tennisman professionnel.

Roger Federer vit ses derniers jours en tant que tennisman professionnel.

AFP

Les prix se sont envolés, sur les sites d’enchères ou de revente de tickets: 300, 500, 15’000, 90’000 francs! Des petits malins y ajoutaient aussi le vol depuis la Suisse et un hôtel bas de gamme pour la route… Bien joué, mais ça risque de faire des malheureux. Samedi, devant une grappe de journalistes suisses, le «Maître» a assuré qu’il ne disputera qu’un double, sans doute vendredi. À 41 ans, et après plusieurs opérations, son genou ne le laisse guère faire plus.

Lundi et mardi, le Bâlois a «tapé» avec Tsitsipas à l’entraînement et ça l’a rassuré quant à son niveau. Mais pas de quoi faire plus qu’un match. «Je suis surpris à quel point je tape bien dans la balle! Mais je ne vais pas pouvoir jouer en simple. Ça, c’était déjà assez clair à l’avance. C’est pour ça aussi que ça fait un bon moment qu’il était certain que je ne pourrai pas jouer à Bâle. Avec le système de la Laver Cup, je pense que je vais entrer en jeu seulement vendredi soir.»

Comme ceux qui pensaient faire une bonne affaire sur l’internet ce week-end, les fans qui se sont procuré des tickets pour les Swiss Indoors seront sans doute déçus. Ils devront se «contenter» du No 1 mondial Carlos Alcaraz, notamment. Les puristes apprécieront, au moins.

Federer, lui, ne peut pas faire plus, et il le sait depuis un bon moment. «À Wimbledon, ce printemps, quand je suis allé parler sur le court, je me disais que j’allais voir encore pour l’édition suivante. Et je le pensais! Mais quelques semaines ont passé et j’ai senti que le genou ne faisait juste plus de progrès, a-t-il avoué mardi à Londres. C’est à ce moment-là que je me suis dit qu’on était de nouveau arrivé à la croisée des chemins.» Avant de donner des précisions nouvelles concernant sa décision d’arrêter: «J’avais encore un scanner à faire et il était «bof». J’ai dit: «Là, c’est fini.»

S’il confie avoir retenu «une larme ou deux», le champion aux 20 titres du Grand Chelem dit s’être senti «soulagé» et «heureux d’avoir franchi le pas».

Quant à son avenir, «RF» a laissé entendre qu’il allait rester proche du monde du tennis: «Je ne sais pas exactement de quoi mon avenir sera fait, mais je ne veux pas m’éloigner complètement d’un sport qui m’a tout donné.»

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