CoronavirusLes Suisses prêts à reprendre les sorties culturelles
Une enquête montre que deux tiers des Suisses sont prêts à reprendre «sans réserves» les sorties culturelles. Un tiers reste encore un peu réticent à cause du coronavirus.
Pour une grande partie de la population, les activités culturelles sont «une composante importante de la vie en société». Et «les deux tiers de la population suisse se disent prêts à reprendre sans réserves» les sorties culturelles. C’est ce que révèle ce lundi une enquête réalisée entre septembre et octobre 2022 sur mandat de l’Office fédéral de la culture (OFC) et du Secrétariat général de la Conférence suisse des directeurs cantonaux de l’instruction publique (SG CDIP).
Cette volonté de reprendre les sorties culturelles a «sensiblement augmenté depuis la troisième enquête, menée en juin 2021. Alors qu’à l’époque seules 30% des personnes interrogées se disaient à nouveau prêtes à visiter des institutions et a participer à des manifestations culturelles «sans crainte particulière», cette proportion avait doublé à l’automne 2022», révèle l’enquête. À noter qu’un tiers des gens continuent malgré tout d’émettre des réserves.
Impact du coronavirus
Près de la moitié des personnes interrogées «affirment avoir pris l’habitude de rester à la maison et de fréquenter aujourd’hui moins souvent les établissements culturels qu’avant la crise du Covid», note encore l’OFC. Ces mêmes personnes «estiment en outre que cette dernière n’est pas encore terminée».
L’enquête dévoile enfin que la pandémie de coronavirus a toujours un impact sur la culture amateur: 18% des personnes interrogées qui pratiquaient une activité culturelle en amateur indiquent l’avoir abandonnée depuis la crise. «Ce chiffre est préoccupant, car la culture amateur contribue de manière non négligeable à la cohésion sociale», déplore l’OFC qui rappelle qu’elle «constitue une base importante pour la pratique professionnelle».
Attrait pour les offres numériques mais…
Si les offres numériques occupent une place toujours plus importante, «elles ne peuvent toutefois que compléter les activités culturelles analogiques, et non les remplacer», explique l’OFC. L’enquête montre que «69% des personnes interrogées considèrent toujours que les manifestations culturelles en présence du public sont indispensables».