Football: Christian Constantin: «L’idée d’un regard neuf me titille»

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FootballChristian Constantin: «L’idée d’un regard neuf me titille»

Au moment où il est fortement question d’un retour de Paolo Tramezzani sur le banc du FC Sion, son président évoque son envie d’explorer peut-être des pistes plus innovantes.

Nicolas Jacquier
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Nicolas Jacquier
Le «coach intérimaire» Christian Constantin connaît-il déjà l’identité du futur entraîneur du FC Sion?

Le «coach intérimaire» Christian Constantin connaît-il déjà l’identité du futur entraîneur du FC Sion?

Urs Lindt/freshfocus

Christian Constantin a commencé sa semaine en signant… le chanteur Kendji Girac. «Je l’ai engagé pour notre repas de soutien du 25 mars.» L’autre urgence pour le patron du FC Sion, c’est de désigner - idéalement d’ici à ce mardi - son remplaçant sur le banc de Tourbillon. 

L'idée de reprendre Paolo Tramezzani pour un quatrième passage s’apparente à une solution de facilité, déjà éprouvée plusieurs fois. Le Mister a l’avantage de connaître la maison et d’avoir déjà conduit plusieurs opérations de sauvetage couronnées de succès. Mais il existe d’autres pistes qui ne laissent pas CC insensible. «Je n’ai pas la conviction absolue qu’il faille nécessairement quelqu’un qui connaît le club et le championnat, explique-t-il. L’idée d’un regard neuf me titille. Quand j’avais pris Peter (ndlr: Zeidler) en 2016, personne ne le connaissait…»

«N’importe quel autre entraîneur n’aurait jamais osé sortir Balotelli.»

Christian Constantin, président-coach du FC Sion

Au-delà de l’identité du futur coach, le boss du FC Sion se dit convaincu des manquements physiques de son équipe. «J’ai compris que les gars ne sont pas au top physiquement. Certains joueurs sont en surpoids. Or si tu n’es pas prêt physiquement, tu ne peux pas en donner plus.»

Contre Lugano la veille (1-1), Sion a peut-être réussi l’essentiel en évitant une septième défaite d’affilée à domicile. «Il était essentiel de stopper la spirale négative. Notre deuxième période, c'est une bonne deuxième période que l'on gagne 1-0.»

En sortant ses stars à la mi-temps déjà, «coach CC» a réussi un coaching gagnant. Quelques minutes ont suffi à Giovanni Sio pour amener cette hargne qui faisait désespérément défaut à Mario Balotelli, traînant son spleen au cours d’une première période que l’Italien avait traversée en fantôme.

«N’importe quel autre entraîneur n’aurait jamais osé le sortir», conclut Christian Constantin. Régler le cas Balotelli sera l’une des premières missions du nouvel occupant du banc de Tourbillon. 

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