Gerard Butler: «Je suis un grand fan de Vincent Cassel»

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InterviewGerard Butler: «Je suis un grand fan de Vincent Cassel»

L’acteur écossais, 53 ans, est à l’affiche de «Plane», mercredi 22 février en salle.

Henry Arnaud, Hollywood
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Henry Arnaud, Hollywood
Dans «Plane», Gerard Butler (ici avec Daniella Pineda et Yoson An) incarne le pilote d’un avion en perdition.

Dans «Plane», Gerard Butler (ici avec Daniella Pineda et Yoson An) incarne le pilote d’un avion en perdition.

Kenneth Rexach/Lionsgate


Acteur écossais, Gerard Butler est une star à Hollywood où il s’est installé depuis deux décennies. Célèbre pour son apparition dans le film de James Bond «Demain ne meurt jamais» (1997) , il a depuis gagné ses galons avec des blockbusters comme «300» et bien sûr «Lara Croft: Tomb Raider» avec Angelina Jolie. Il est de retour mercredi 22 février au cinéma avec «Plane», du Français Jean-François Richet, où il est aux commandes d’un avion en perdition. Interview.

Comment présenter votre film?

C’est le film parfait si l’on veut passer un bon moment devant un grand écran et se divertir seul, en couple, entre amis. J’ai assisté à plusieurs avant-premières et le public applaudit, rigole, hurle devant l'écran. C’est un film d’action où les gens se battent pour survivre mais c’est aussi drôle et plein d’émotions. Ce que j’aime par-dessus tout, quand je choisis un rôle, c’est d’être un homme qui a ses forces et ses faiblesses, car le public peut facilement s’identifier à un tel personnage central. «Plane» est un divertissement où les spectateurs sont pris par la main dès la première minute et s’embarquent avec nous dans cette aventure jusqu’au dénouement.

Quel est votre rôle?

J’incarne le capitaine d’un avion qui est un gars bien mais avec son lot de problèmes. Il a perdu sa femme, est assez éloigné de sa fille. L’action démarre à Nouvel-An, il prend les commandes d’un vol de ligne pour Hawaï où il va passer le 1er janvier avec sa fille. Mais les choses ne se passent pas comme prévu. L’avion est pris dans un terrible orage qui l’oblige à se poser en catastrophe sur une petite île hostile. J’ai adoré incarner Brodie Torrance car il a toujours été un gars loyal avec le sens du devoir, mais la question qui se pose à lui est de savoir jusqu’où il est prêt à aller en étant responsable de tous ces passagers et d’assurer la survie de chacun. Il a un grand cœur et parfois ne sait pas comment dire non. Chacun de nous peut s’identifier à ça, non?

La bande-annonce de «Plane».

Ascot Elite

Que vous apporte le fait d’être également producteur de votre film?

C’est à double tranchant. L’avantage d’être producteur est que cela me permet de mettre en place mon projet, m’impliquer dans le scénario, le choix du réalisateur et de toute l’équipe. Le problème est lorsque le tournage commence car, en tant que producteur, je dois être disponible au quotidien pour aider à résoudre des problèmes de logistique ou de budget par exemple. Alors qu’une fois sur le plateau, j’ai besoin d’être dans la peau du personnage et me concentrer sur les dialogues ou les séquences d’action. Au final, j’adore être acteur et producteur puisque cela m’a permis d’approcher le metteur en scène français Jean-François Richet, dont je suis fan depuis des années.

Vous connaissiez Jean-François Richet avant de tourner «Plane» avec lui?

Surtout ses films comme «L'Empereur de Paris» et «Mesrine». Je suis un fan inconditionnel de Vincent Cassel qui a tourné à plusieurs reprises avec Jean-François. Dites bien dans votre article que j’adorerais travailler avec Vincent Cassel dans un prochain film, si jamais il lit ça!

Pour revenir à «Plane», avez-vous pris des cours de pilotage pour jouer votre rôle?

Piloter un tel avion n’est malheureusement pas aussi simple que de prendre des cours pendant six mois (Rires.) Par contre, j’ai passé des heures dans des simulateurs de vol car je voulais apprendre quel était l’usage de tous ces boutons et avoir l’air crédible à l’écran à l’intérieur d’un cockpit.

Une grande partie de l’action se déroule aux Philippines. Vous avez pourtant tourné à Porto Rico…

C’était beaucoup simple pour des raisons d’organisation et parce que les locaux de tournage y sont formidables et accueillants. Une partie de l’île a une forêt tropicale où nous avons tourné en plein été. Il faisait tellement chaud et humide que je n’avais pas besoin de préparation pour me croire vraiment sur une île avec des bandits.

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