Départ en vacances en Suisse: Attention à ne pas embarquer un scarabée japonais dans sa valise

Publié

Départ en vacances en SuisseAttention à ne pas embarquer un scarabée japonais dans sa valise

De plus en plus présent au Tessin, l’insecte est dangereux pour l’agriculture et l’environnement. L’OFAG appelle à la prudence pour éviter sa propagation à travers le pays, en cette période de départ en vacances.

Le scarabée japonais fait partie des espèces nuisibles.

Le scarabée japonais fait partie des espèces nuisibles.

OFAG

Depuis 2017, le scarabée japonais se propage toujours davantage au Tessin. L’année dernière, 625’606 individus ont été capturés par des pièges. Considéré comme nuisible, cet insecte très vorace «se nourrit de plus de 300 espèces végétales et constitue un grave danger pour l’agriculture, l’horticulture productrice et l’environnement», note l’Office fédéral de l’agriculture (OFAG). Avec les départs en vacances, l’Office appelle à la vigilance: «Le scarabée japonais pourrait bien être un passager clandestin à bord de voitures et de trains, et couvrir ainsi de grandes distances avant de s’attaquer à d’autres régions du pays».

Le scarabée japonais volant de juin à début septembre, les vacanciers se rendant au Tessin ou dans le nord de l’Italie pendant cette période sont donc appelés à «passer au crible leurs bagages et leur véhicule». En cas de découverte d’un insecte suspect, l’OFAG demande de:

  • Capturer immédiatement l’insecte et ne pas le relâcher;

  • Si possible, le photographier et noter l’endroit exact ainsi que le nom de la plante sur laquelle il a été découvert;

  • Congeler l’insecte;

  • Contacter dès que possible le service phytosanitaire du canton.

À noter enfin que «le scarabée japonais peut être confondu avec certaines espèces de coléoptères indigènes, comme le hanneton de la Saint-Jean ou le hanneton des jardins, il importe donc de connaître ce qui l’en différencie» (voir encadré), conclut l’OFAG.

Comment reconnaître le scarabée japonais?

Dans son communiqué de presse, l’OFAG donne les signes distinctifs de l’insecte. L’adulte mesure entre 10 et 12 mm de longueur. Son corps est «d’un vert aux reflets métalliques en partie couvert par les élytres [ndlr: les ailes durcies et cornées des insectes] de couleur cuivre». Son abdomen porte sur chaque côté cinq touffes de poils bancs et deux autres touffes plus allongées à son extrémité postérieure.

(comm/aze)

Ton opinion

5 commentaires