France - Sa conseillère enceinte? Zemmour attaque «Closer» en justice

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FranceSa conseillère enceinte? Zemmour attaque «Closer» en justice

Le polémiste annonce porter plainte pour violation de sa vie privée et atteinte à son droit à l’image.

«Je défendrai jalousement, férocement, ma vie privée», a réagi Eric Zemmour.

«Je défendrai jalousement, férocement, ma vie privée», a réagi Eric Zemmour.

AFP

Les avocats du polémiste d’extrême droite Eric Zemmour ont annoncé leur intention d’attaquer en justice «Closer», qui affirme dans son numéro publié vendredi que sa conseillère Sarah Knafo attend un enfant de lui, après un échec jeudi d’interdire la publication du magazine people.

«Le magazine «Closer» vient de publier, contre toutes les règles de la déontologie journalistique, un article portant gravement atteinte à la vie privée et au droit à l’image de Monsieur Éric Zemmour et de Madame Sarah Knafo», écrivent dans un communiqué Me Olivier Pardo et Laurence Dauxin-Nedelec, avocats du candidat putatif à la présidentielle française, ainsi que Me Simon Olivennes, conseil de Mme Knafo. «Nos clients engagent immédiatement une action en justice», ajoutent-ils. Me Pardo a précisé à l’AFP qu’il déposerait «une assignation pour violation de la vie privée lundi ou mardi».

«Désolé pour les pervers»

«Quoi qu’il arrive, toujours et partout, je défendrai jalousement, férocement, ma vie privée et celle de mes proches. La vie publique, oui. Le voyeurisme, non. Désolé pour les pervers», a indiqué Zemmour dans un tweet.

Dans son numéro paru vendredi, le magazine titre en Une «Il va être papa en 2022», sur une photo du polémiste se promenant dans la rue, bras dessus bras dessous avec sa conseillère.

Jeudi, l’avocat de Mme Knafo avait assigné «Closer» en référé pour obtenir en urgence l’interdiction de ce numéro, une information révélée par «Le Point». Mais cette demande a été jugée irrecevable par le tribunal, qui a estimé que Mme Knafo n’avait présenté «aucun élément objectif probant relatif à l’article et son contenu» permettant d’«établir la publication dans le magazine «Closer» à paraître le 26 novembre 2021 d’un article qui porterait atteinte au respect dû à l’intimité de la vie privée de la demanderesse», à l’exception d’un SMS la prévenant de la publication de ce numéro, selon le jugement consulté par l’AFP.

Mi-octobre, Éric Zemmour avait déjà assigné en justice les magazines «Paris Match», «Closer» et «Voici» pour atteinte à la vie privée. Il assignait notamment «Paris Match», qui a fait sa Une fin septembre sur «sa très proche conseillère» Sarah Knafo, et «Voici», pour des photos et un texte sur la proximité entre les deux.

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