Football«Viktoria Plzen, c’est un gros morceau pour Servette»
Capitaine de l’équipe de République tchèque dans les années 1990 et ex-joueur de Servette, «Vava» Němeček avertit son ancien employeur: les Grenat auront fort à faire pour franchir les huitièmes de Conference League.
- par
- Daniel Visentini avec ADS
Le Servette FC reçoit ce jeudi soir Viktoria Plzen en huitièmes de finale de Conference League (21h). Juste après le tirage au sort, nous avions posé la question à l’ex-international tchèque Václav «Vava» Němeček, passé par le bout du Léman entre 1995 et 1997. Pour rappel (si vous l'aviez déjà lu), voici ce qu'il nous avait dit sur l'adversaire des Grenat.
«Un cran en dessous du Slavia»
Les propos du finaliste et capitaine de son équipe nationale lors de l’Euro 1996 en Angleterre doivent faire figure d’avertissement pour la troupe de René Weiler, déjà malmenée par le Slavia Prague (0-2 à Genève, 4-0 en République tchèque) en Europa League. «Viktoria Plzen est un cran en dessous, mais cela reste un gros morceau», explique le milieu de terrain, aujourd’hui âgé de 57 ans.
En championnat, la formation de l’ouest du pays est 3e avec 48 points, derrière les deux équipes de la capitale, le Sparta (60 pts) et le Slavia (56 pts). Viktoria Plzen fait mieux que d’arbitrer ce derby, puisque l’équipe de Miroslav Koubek n’a plus perdu depuis début novembre.
Attention au «double-mètre»!
Arrivé au début de la saison, le technicien de 72 ans, vit son troisième passage à Plzen, après 2000/2001 et 2014/2015. «C’est un coach qui mise beaucoup sur la discipline, qui attache une grande importance au travail, explique «Vava» Němeček. Sous sa houlette, le Viktoria est devenu une équipe qui a un grand volume de jeu.»
Au bénéfice d’une solide expérience européenne, notamment les groupes de la Ligue des champions la saison dernière, Plzen sera donc difficile à manoeuvrer. En particulier deux joueurs. «L’avant-centre, Tomas Chory, mesure deux mètres, il est très dur à bouger. Et derrière lui, il y a Pavel Sulc, un jeune de 23 ans au talent fou.» René Weiler et ses hommes sont prévenus.