FranceNouveaux records de chaleur dans le Massif central et les Alpes
De nouveaux records de chaleur pour le mois de mai ont été enregistrés dimanche 22 mai 2022, notamment dans le Massif central et les Alpes, selon des chiffres provisoires de Météo France.
De nouveaux records de chaleur pour le mois de mai ont été enregistrés dimanche, notamment dans le Massif central et les Alpes, selon des chiffres provisoires de Météo-France. Plusieurs records battus avaient été établis la veille, a remarqué l’agence météorologique nationale, alors que le pays connaît une chaleur inhabituelle depuis plus d’un mois.
«Avec 25,7 °C cet après-midi, la station de Superbesse (Puy-de-Dôme), ouverte en 1976, améliore (…) son record mensuel, établi hier (25,4 °C)», a remarqué Météo-France. Même situation au Puy-Chadrac (Haute-Loire, 714 m d’altitude, ouverte en 1928) avec 34,0 °C» contre 32,5 °C samedi, au «Puy-Loudes (Haute-Loire, 833 m, ouverte en 1984) avec 32,4 °C» après 30,9 °C la veille, ou encore «Ambert (Puy-de-Dôme, 555 m, ouverte en 1993) avec 32,6 °C» (précédent record établi samedi avec 32,1 °C).
Des records ont également été atteints en Isère à Grenoble (31,4 °C), à l’Alpe-d’Huez (24,1 °C) ou encore Villard-de-Lans (29,7 °C), de même que dans des stations météo de Vendée, du Lot, de la Drôme et des Hautes-Alpes, toujours selon Météo-France.
Le record absolu de température diurne en France pour un mois de mai n’a en revanche pas été battu, en l’état de ces relevés non encore définitifs: celui-ci est de 36,2 °C, à Dax (Landes) le 30 mai 1996, a indiqué un porte-parole de Météo-France. La France a battu un record de période de chaleur au printemps avec 40 jours consécutifs au-dessus des normales saisonnières, selon un bilan datant de samedi, les données n’étant pas encore suffisantes dimanche soir pour confirmer que cette série s’est poursuivie, selon le porte-parole.
La vigilance orage en place
Avec le dérèglement climatique de la planète, les périodes de chaleur sont amenées à devenir plus fréquentes et tendent à s’installer plus tôt au printemps. Les pics s’observent non seulement au plus chaud de la journée, mais aussi au plus bas. Parallèlement à ces records, une majeure partie de la France a été placée sous vigilance aux orages, dont 21 départements en vigilance orange (un quadrilatère allant des Landes au Rhône au sud et des Deux-Sèvres au Cher au nord), et 66 autres en jaune, selon un bulletin datant de 16 h 07 dimanche et valable jusqu’à lundi 16 h 00. Les seules zones non concernées sont trois départements bretons (Finistère, Côtes-d’Armor et Morbihan) et quatre de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (Vaucluse, Var, Bouches-du-Rhône et Alpes-de-Haute-Provence) ainsi que les deux départements corses.
Dans un bulletin diffusé à minuit, le service météorologique a précisé que quatre départements avaient été retirés de cette liste (Cantal, Loire, Haute-Loire, Rhône) et que la fin de cet événement climatique était prévue à 02 h 00. Il s’agit d’un «épisode orageux non exceptionnel pour la saison mais pouvant générer de fortes rafales et des chutes de grêle», a-t-il précisé.
«On a relevé des cumuls de pluie de 21 mm à Niort (79), 33 mm à Ménigoute (79), 22 mm à Archigny (86) en peu de temps», a indiqué le bulletin, soulignant que «des observations de grêlons de 3 à 5 cm voire plus ont été rapportées dans les départements du Poitou et de l’Indre» et qu’une rafale de vent à 106 km/h a été enregistrée à Rosnay (36).