NarcotraficDubaï confirme l’arrestation d’un baron de la drogue italien en fuite
Raffaele Imperiale, interpellé le 4 août, avec son bras droit, était recherché depuis six ans. Il vivait dans l’émirat sous une fausse identité, rapporte mercredi la police dubaïote.
Les autorités de Dubaï ont confirmé mercredi avoir arrêté l’un des barons de la drogue italiens les plus recherchés par la justice de son pays et sur le plan international, qui était en fuite depuis six ans.
La semaine dernière, la police italienne avait fait état de l’arrestation de Raffaele Imperiale le 4 août à Dubaï en coordination avec Interpol et Europol.
La police de Dubaï a affirmé dans un communiqué que Raffaele Imperiale avait été arrêté avec son «bras droit», Raffaele Mauriello, qui «est responsable de la préparation et de l’exécution de meurtres et d’assassinats».
Le narcotrafiquant aurait fui vers l’émirat du Golfe en 2016. Le fugitif y résidait sous une fausse identité, selon la police de Dubaï. Il «vivait dans une maison isolée en hauteur afin de pouvoir surveiller ceux qui s’en approchaient», a déclaré Jamal Salem Al Jallaf, directeur du département des enquêtes criminelles, cité dans le communiqué.
Considéré comme l’un des fugitifs italiens les plus dangereux
La police a effectué une descente à son domicile, saisissant d’importantes sommes d’argent, des montres de luxe et des tableaux, selon Jamal Salem Al Jallaf. Une procédure d’extradition est en cours, a-t-il ajouté.
Raffaele Imperiale, une importante figure du crime organisé de Naples, dans le sud de l’Italie, était considéré comme l’un des fugitifs italiens les plus dangereux.
Cet homme de 47 ans est «de longue date un acteur de premier plan du trafic international de drogue et du blanchiment d’argent» qui, au fil des années, a créé «un impressionnant réseau de trafiquants internationaux, notamment de cocaïne», selon la police italienne.
En 2016, la police italienne avait découvert dans une maison près de Naples appartenant à Rafales Imperiale deux Van Gogh qui avaient été volés 14 ans auparavant au musée Van Gogh d’Amsterdam.