Insémination artificielle: Un saint-bernard valaisan décédé devient papa

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Insémination artificielleUn saint-bernard valaisan décédé devient papa

Un éleveur de Fully avait congelé la semence d’un chien qui avait remporté de nombreux concours.

R.M.
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Grâce à l’insémination, huit chiots sont nés, cinq mâles et trois femelles.

Grâce à l’insémination, huit chiots sont nés, cinq mâles et trois femelles.

Facebook/Bernard Léger

Le saint-bernard Carlo do Ferrador, de Fully, en Valais, est décédé il y a sept mois à l’âge de 10 ans. Mi-septembre, il est cependant devenu papa de huit chiots. Son éleveur avait congelé sa semence.

Éleveur depuis quarante ans, Bernard Léger a eu recours pour la première fois de sa carrière à une insémination artificielle en semence congelée, relate «Le Nouvelliste» ce lundi. «C’est surtout l’excellence du matériel génétique de Carlo qui m’a poussé à le faire, afin de pérenniser et d’améliorer encore le standard de cette race», explique-t-il.

La chienne inséminée par un vétérinaire a donné naissance le 18 septembre à huit chiots, cinq mâles et trois femelles.

Rare en Suisse

Ce type d’insémination est rare en Suisse comme en Europe de l’Ouest, où l’on privilégie la reproduction avec des saillies naturelles. La technique est par contre utilisée aux États-Unis et en Scandinavie, «en raison des trop grandes distances entre les chiens concernés pour le faire de manière naturelle», note l’éleveur. Qui précise que la procédure est réglementée par le Club suisse du saint-bernard et la Fédération cynologique internationale.

Bernard Léger souligne que sa décision n’a aucun motif économique. Il s’agissait de s’assurer de la qualité des descendants. Carlo do Ferrador, le chien défunt, avait en effet remporté de nombreux concours, nationaux et internationaux. «Étant donné ce palmarès et sa valeur génétique, j’ai fait prélever et conserver son sperme il y a cinq ans. Je n’avais pas d’objectif particulier à l’époque, mais suis désormais heureux d’avoir, quelque part, prolongé sa présence parmi nous», conclut l’éleveur dans le quotidien valaisan.

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