SantéL’OFSP baisse les prix de 350 médicaments
Grâce à de nouveaux tarifs, près de 120 millions de francs vont être économisés dans le domaine des pilules.
En Suisse, un tiers des médicaments sont examinés chaque année afin de déterminer s’ils sont efficaces, appropriés et économiques. Les préparations doivent toutes remplir ces critères pour être prises en charge par l’assurance maladie obligatoire. Leur prix est également examiné dans ce cadre. L’Office fédéral de la santé publique (OFSP) a passé cette fois sous la loupe des médicaments utilisés en gastroentérologie, en thérapie hormonale et en oncologie.
L’OFSP indique, jeudi, vouloir réduire le prix de quelque 60% des préparations originales examinées. Certaines baisses restent incertaines, les titulaires d’autorisation concernés ayant annoncé qu’ils déposeraient un recours. Pour 40% des préparations originales, aucune baisse n’est nécessaire, car celles-ci restent économiques en comparaison avec les prix pratiqués à l’étranger et d’autres médicaments. Parallèlement, les génériques, les médicaments en comarketing et les biosimilaires correspondants ont également été réexaminés. Dans près de 60% des cas, les prix seront aussi réduits.
Résultat: sur la base des réductions de prix décidées pour le 1er décembre 2023, l’OFSP escompte des économies d’au moins 120 millions de francs. Le réexamen 2022 a, dans l’intervalle, été clôturé définitivement. Il en résulte des économies d’au moins 80 millions de francs, un montant nettement supérieur à l’estimation de l’automne dernier, qui prévoyait 60 millions de francs. Depuis que ce système de réexamen des prix a été instauré, ce sont 740 millions de francs qui ont été économisés entre 2017 et 2022.