France - Pêche post-Brexit: «Ce n’est pas la guerre, c’est un combat»

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FrancePêche post-Brexit: «Ce n’est pas la guerre, c’est un combat»

Les mesures de rétorsion adoptées par l’Hexagone en guise de réponse à la non-délivrance de centaines de licences de pêche par les Britanniques, fait grincer des dents.

Annick Girardin est la ministre de la Mer française.

Annick Girardin est la ministre de la Mer française.

AFP

La ministre de la Mer Annick Girardin a affirmé jeudi que les mesures de rétorsion annoncées «pour défendre les droits des pêcheurs français» ne reflétaient «pas une guerre» mais un «combat» pour contraindre le Royaume-Uni à respecter l’accord post-Brexit.

«Ce n’est pas la guerre, c’est un combat. Les pêcheurs français ont des droits. Il y a eu un accord de signé, nous devons faire appliquer cet accord. Nous avons des droits de pêche, nous devons les défendre et nous les défendons», a déclaré la ministre sur RTL.

Mercredi, la France a annoncé qu’en l’absence de progrès dans ce dossier, s’appliquerait à partir du 2 novembre une première série de mesures: l’interdiction de débarquement de produits de la mer britanniques dans tous les ports français, un renforcement des contrôles douaniers, sanitaires et de sécurité des navires britanniques, ainsi qu’un contrôle des camions à destination et en provenance du Royaume-Uni, principalement à Calais.

Le gouvernement britannique a jugé, mercredi soir, ces mesures «disproportionnées» et prévenu qu’elles feraient l’objet «d’une réponse appropriée et calibrée».

L’accord post-Brexit, conclu in extremis fin 2020 entre Londres et Bruxelles, prévoit que les pêcheurs européens puissent continuer à travailler dans certaines eaux britanniques à condition de pouvoir prouver qu’ils y pêchaient auparavant. Mais Français et Britanniques se disputent sur la nature et l’ampleur des justificatifs à fournir.

Dans les zones de pêche encore disputées (zone des 6-12 milles des côtes britanniques et îles anglo-normandes), Londres et Jersey ont accordé un peu plus de 210 licences définitives, et Paris en réclame encore plus de 200.

(AFP)

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