Football: Caschili: «Nyon ne peut exister qu’en restant ce qu’il est»

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FootballCaschili: «Nyon ne peut exister qu’en restant ce qu’il est»

Avant d’accueillir Baden ce vendredi à Colovray (19 h 30), le coach du néo-promu tire un bilan satisfaisant de la première partie de championnat. Il s’en explique avant de se projeter sur la suite.

Nicolas Jacquier
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Nicolas Jacquier
À 44 ans, Christophe Caschili, ici lors d’un match de Coupe contre Servette, entraîne le Stade Nyonnais depuis l’été 2022.

À 44 ans, Christophe Caschili, ici lors d’un match de Coupe contre Servette, entraîne le Stade Nyonnais depuis l’été 2022.

Pascal Muller/freshfocus

À la lumière des neuf premiers matches de Nyon (ndlr: actuel 7e de Challenge, avec 3 victoires, 2 nuls et 4 revers), quel bilan intermédiaire tirez-vous?

La prestation de Bellinzone (ndlr: défaite 1-0) vient noircir notre premier tour; ça gâche le tableau mais n’enlève rien à ce que l’on a montré de positif jusque-là. Par rapport au jeu que l’on a produit, on n’est pas au niveau des points que l’on mériterait.

Sur une échelle allant de 1 à 10, quel est l’indice de satisfaction du coach?

Je répondrai entre 6 et 6,5. Le groupe vit bien, il n’y a pas que les résultats sportifs. On voit les principes que l’on cherche à mettre en place.

«Si l’on connaît mieux nos forces, on n’est pas encore parvenu à exploiter tout le potentiel du groupe»

Christophe Caschili, coach du Stade Nyonnais

Ce qu’il a manqué le plus selon vous?

La régularité. On peut rivaliser avec tout le monde mais on peut également sombrer face à n’importe qui. Sans doute a-t-on parfois manqué de consistance sur la longueur. En moins d’une semaine, on est capable de battre le leader à domicile avant d’aller perdre contre une équipe qui n’avait pas encore gagné cette saison! La régularité s’acquiert aussi avec l’expérience.

En tant que néo-promu, Nyon ressemble-t-il déjà à une équipe de Challenge League?

On a déjà beaucoup appris pour le devenir. Si l’on connaît mieux nos forces, on n’est pas encore parvenu à exploiter tout le potentiel du groupe. On n’a pas encore la maturité d’une équipe comme Thoune mais on s’en approche. On veut toujours croquer dans ce championnat.

Coincé entre Genève (Servette) et Lausanne, que doit viser le club de Colovray pour se positionner encore davantage?

Il est vrai que l’on se demande parfois qui l’on doit être. La réalité est telle qu’une hiérarchie naturelle existe. On ne peut que s’inspirer des grands clubs qui nous entourent tout en demeurant nous-mêmes. Nyon ne peut exister qu’en restant ce qu’il est, il y va de notre identité.

«Je ne me prends la tête, j’ai gardé les mêmes principes. Je ne suis pas devenu quelqu’un d’autre»

Christophe Caschili, coach du Stade Nyonnais

D’un point de vue plus personnel, comment vivez-vous cette découverte de la Swiss Football League?

Je ne me prends la tête, j’ai gardé les mêmes principes. Je ne suis pas devenu quelqu’un d’autre. J’ai toujours le même plaisir à préparer nos matches. Si je suis plus pointu, c’est parce que c’est le haut niveau.

Ce vendredi (19 h 30), Nyon retrouve Baden, l’autre néo-promu, qui vous avait récemment causé pas mal de misères…

Je me souviens que lors du premier match, les Argoviens avaient mis une croix rouge sur le calendrier dans leur vestiaire, pour dire que ce rendez-vous devait coïncider avec leur première victoire, ce qui avait été le cas. Alors nous aussi, on a mis une croix rouge. Parce que l’on va réagir et que l’équipe sera portée par un sentiment de revanche, croyez-moi.

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