Pentathlon moderne - Cheval frappé: les épreuves d’équitation devront être plus simples

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Pentathlon moderneCheval battu: vers un changement de règlement

La Fédération internationale a réagi après les incidents de Tokyo où une cavalière et son entraîneuse avaient frappé un cheval lors de l’épreuve de pentathlon.

Annika Schleu avait donné de nombreux coups de cravache et d’éperon à son cheval qui a ensuite multiplié les refus d’obstacle.

Annika Schleu avait donné de nombreux coups de cravache et d’éperon à son cheval qui a ensuite multiplié les refus d’obstacle.

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Après les Jeux olympiques de Tokyo marqués par «l’affaire «Saint Boy, du nom du cheval qu’une cavalière allemande et son entraîneuse avaient frappé, la Fédération internationale de pentathlon moderne (UIPM) va modifier le déroulement de son épreuve d’équitation. «L’UIPM a commencé rapidement à travailler sur des mesures pour améliorer le bien-être des chevaux en pentathlon moderne et pour créer une épreuve d’équitation plus sûre pour tous les participants», a-t-elle indiqué dans un communiqué publié en fin de semaine dernière.

«Ces actions ont été décidées à la suite de ces incidents survenus durant l’épreuve féminine des JO de Tokyo, sources de détresse pour les chevaux, les cavaliers et les spectateurs dans le monde entier», a expliqué la Fédération internationale.

Pour de nombreux cavaliers, à l’image de Natsumi Takamiya, la compétition d’équitation était beaucoup trop compliquée.

Pour de nombreux cavaliers, à l’image de Natsumi Takamiya, la compétition d’équitation était beaucoup trop compliquée.

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Dans le cadre de cette réforme qui sera présentée lors du prochain congrès de l’UIPM fin novembre, ses dirigeants vont rencontrer leurs homologues de la Fédération internationale d’équitation et ont prévu de mettre en place à partir de 2022 une épreuve d’équitation «avec moins d’obstacles et des obstacles moins hauts et plus simples».

Tirage au sort inchangé

En revanche, le principe du tirage au sort des chevaux, particularité du pentathlon moderne, n’est pas remis en question. Les athlètes tirent en effet au sort le cheval qu’ils vont monter pendant l’épreuve de saut d’obstacles et ne le montent que pendant 20 minutes avant l’épreuve.

Durant les JO de Tokyo, l’Allemande Annika Schleu, qui était alors en tête de la compétition, a eu toutes les peines du monde à contrôler Saint Boy. En larmes, la pentathlète allemande avait donné de nombreux coups de cravache et d’éperon au cheval qui a ensuite multiplié les refus d’obstacle. Son entraîneuse Kim Raisner avait ensuite été exclue des JO pour avoir frappé à son tour l’équidé.

L’UIPM a précisé que Saint Boy, mis à disposition par un propriétaire japonais pour la durée des JO comme tous les chevaux utilisés à Tokyo, était en «bonne santé, quoique fatigué par les compétitions».

(AFP)

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