Formule 1: Lewis a prolongé pour gagner. C’est prévu dans deux ans!

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Formule 1Lewis a prolongé pour gagner. C’est prévu dans deux ans!

Après un suspense de plusieurs mois, Lewis Hamilton et Mercedes ont renouvelé leur contrat pour deux saisons supplémentaires. Pour revenir au sommet.

Luc Domenjoz Monza
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Luc Domenjoz Monza
L’Anglais a retrouvé le sourire.

L’Anglais a retrouvé le sourire.

AFP

Plusieurs semaines de négociations

C’est à Monaco, en mai dernier, que Lewis Hamilton a laissé entendre que le renouvellement de son contrat n’était qu’une formalité et était attendu pour les jours suivants.

Les jours ont passé. Puis les semaines. Puis les mois. Tant le patron de Mercedes, Toto Wolff, que le pilote assuraient qu’ils étaient d’accord sur les montants et presque tout. Mais la signature traînait tout de même, les deux parties étant accrochées aux nombre de journées que le pilote devait consacrer aux promotions et aux sponsors de l’équipe.

Finalement, tout s’est arrangé, puisque Lewis Hamilton a signé cette semaine un nouveau contrat de deux ans avec Mercedes. Lui qui disait, fin 2015, qu’il ne se voyait pas piloter à 40 ans… terminera ainsi son nouveau contrat en 2025… à presque 41 ans! George Russell a lui aussi prolongé deux ans avec Mercedes, tout comme l’ingénieur de Lewis Hamilton, Peter Bonington.

Retour à la victoire

A Monza, le pilote britannique s’est exprimé sur les raisons qui l’ont poussé à repartir pour deux ans de plus avec Mercedes - au total, il pilotera donc pour cette équipe en F1 pendant 13 saisons, un record absolu dans l’histoire (qu’il pourra battre s’il le prolonge encore par la suite).

«Je ne pourrais pas être plus heureux de continuer avec cette équipe, assure-t-il dans le paddock de Monza. Vous savez, Mercedes est avec moi depuis que j’ai 13 ans» A l’époque, Lewis Hamilton était en effet soutenu par l’écurie McLaren-Mercedes, avec laquelle il a débuté en Formule 1 en 2007. «J’en ai 38, alors je roule avec Mercedes depuis 25 ans, ça a été un très long voyage. Et surtout, on a encore du travail, le boulot est inachevé.»

Il veut dire qu’il ne compte pas rester sur ces deux dernières saisons (2022 et 2023) de baisse de forme pour l’équipe Mercedes. «Je n’ai jamais douté de vouloir continuer. Quand on vit une période difficile, comme l’an dernier, on se demande si tout ce travail en vaut encore la peine. Mais on évacue vite ce genre de pensées et on s’y remet à fond. Chaque membre de l’équipe travaille tellement fort pour revenir au sommet, on est tous ensemble à fond absolu pour y arriver. Je me rends compte de tous les efforts faits par tous, chez Mercedes. Nous sommes deuxièmes au classement des constructeurs, ce n’est pas si mal, mais on veut mieux. Fixer l’objectif est simple, mais l’atteindre ne l’est pas : gagner à nouveau le championnat du monde.»

Pour venger 2021

La défaite au dernier tour du dernier Grand Prix, en 2021 - suite aux erreurs du directeur de course de l’époque - et ce titre mondial perdu in extremis face à Max Verstappen n’a visiblement pas encore été digéré.

Toto Wolff, le patron de l’écurie Mercedes, dit qu’il y pense encore «tous les jours». Et Lewis Hamilton sans doute aussi: «Oui, mais c’est le passé. On ne peut rien faire pour changer le passé. Je ne suis pas un type qui veut se venger, ou qui cherche une quelconque rédemption. Il faut avancer, et je suis sûr qu’avec cette écurie, on peut gagner d’autres championnats.»

Valtteri Bottas a mal au dos

Les ingénieurs n’aiment guère laisser les suspensions des monoplaces faire leur travail. Pour optimiser l’aérodynamique, ils préfèrent régler les suspensions le plus durement possible, ce qui évite que l’assiette de la voiture ne change lors des freinages ou dans les virages - un tel changement risquant de compromettre la stabilité et l’efficacité aérodynamique de la voiture.

Du coup, les monoplaces de F1 sont très «dures», les suspensions sont quasi-inexistantes, et les pilotes ressentent les moindres bosses sur les circuits.

Cette semaine, Carlos Sainz a suggéré de discuter de ce point très important pour la santé des pilotes.

Interrogé sur la possibilité de modifier le règlement pour obtenir des voitures aux suspensions plus souples, Valtteri Bottas pense que ce genre de démarches ne servirait à rien: «Mon dos a été détruit il y a longtemps par les F1, en 2015 déjà, je crois. Je ne ressens plus rien dans le dos, il est fichu, donc ça n’a plus d’importance. De toute façon, à la fin, tout le monde va chercher à améliorer ses performances plutôt que son confort. Si la voiture va plus vite avec des suspensions plus dures, en tant que pilote, vous l’acceptez, parce que les pilotes veulent toujours aller plus vite, même au détriment de leur santé.»

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