Policiers français jugés en 2024 pour violences sur un étudiant

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FrancePoliciers jugés en 2024 pour violences sur un étudiant tchadien

En mars dernier, deux gardiens de la paix avaient arrêté des jeunes lors d’une manifestation à Paris. Ils avaient menacé un jeune Tchadien de l’envoyer à l’hôpital.

C’est dans la nuit du 20 au 21 mars que les gardiens de la paix avaient arrêté sept jeunes manifestants soupçonnés d’avoir pris part à des dégradations, lors d’une manifestation sauvage contre la réforme des retraites.

C’est dans la nuit du 20 au 21 mars que les gardiens de la paix avaient arrêté sept jeunes manifestants soupçonnés d’avoir pris part à des dégradations, lors d’une manifestation sauvage contre la réforme des retraites.

photo d’illustration AFP

Deux policiers français seront jugés pour des violences et menaces contre un étudiant tchadien, commises en marge d’une mobilisation en mars, à Paris, contre la réforme des retraites, a annoncé le Parquet de Bobigny, en banlieue parisienne.

Dans la nuit du 20 au 21 mars, des gardiens de la paix avaient arrêté sept jeunes manifestants soupçonnés d’avoir pris part à des dégradations, lors d’une manifestation sauvage contre cette réforme gouvernementale, contestée dans la rue pendant plusieurs semaines au début de l’année.

«La prochaine fois qu’on vient, tu monteras pas dans le car pour aller au commissariat, tu vas monter dans un autre truc qu’on appelle ambulance, pour aller à l’hôpital.»

Un des deux gardiens de la paix

L’un des interpellés avait alors discrètement enregistré les échanges avec les policiers, où l’on entendait ces derniers proférer menaces et propos humiliants visant spécialement un étudiant tchadien. «La prochaine fois qu’on vient, tu monteras pas dans le car pour aller au commissariat, tu vas monter dans un autre truc qu’on appelle ambulance pour aller à l’hôpital», prévenait notamment un policier. Le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, s’était dit «très choqué» par ces propos «inacceptables».

Caractère racial pas retenu

Deux des policiers impliqués dans cet incident seront jugés à Bobigny le 7 mars 2024, pour violences par personne dépositaire de l’autorité publique, a précisé le Parquet. L’avocat de l’étudiant a toutefois regretté que le Parquet n’ait pas considéré que ces menaces et intimidations revêtaient un caractère racial, ce qui aurait constitué une circonstance aggravante.

Victime ou témoin d’actes de racisme ou de discrimination?

(AFP)

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