Projets d’actions violentes en France – Quatre proches de Rémy Daillet en garde à vue

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Projets d’actions violentes en FranceQuatre proches de Rémy Daillet en garde à vue

Mardi, quatre hommes ont été placés en garde à vue. Ce sont des proches de la figure des milieux complotistes d’ultradroite, Rémy Daillet, écroué dans l’affaire Mia.

Le 16 juin 2021, Rémy Daillet, figure des cercles complotistes, est au palais de justice de Nancy, pour son implication dans l’enlèvement de la petite Mia en avril.

Le 16 juin 2021, Rémy Daillet, figure des cercles complotistes, est au palais de justice de Nancy, pour son implication dans l’enlèvement de la petite Mia en avril.

AFP

Quatre hommes proches de la figure des milieux complotistes d’ultradroite Rémy Daillet, soupçonnés de projets d’actions violentes, ont été placés en garde à vue mardi en France sur demande d’un juge d’instruction antiterroriste, a indiqué une source judiciaire à l’AFP.

Confirmant une information de BFMTV, cette source a indiqué que trois des quatre hommes, âgés de 43 à 69 ans, ont été interpellés mardi matin par des policiers de la DGSI dans les Hautes-Pyrénées, la Meuse et les Hauts-de-Seine, tandis qu’un quatrième était déjà incarcéré dans l’affaire de l’enlèvement de la petite Mia, en avril dernier dans les Vosges. Un des autres interpellés est également mis en examen dans le dossier Mia et deux des interpellés sont d’anciens militaires, a précisé la même source.

Ces interpellations ont été réalisées dans le cadre du dossier «Honneur et nation», instruit par des juges antiterroristes à Paris, et dans lequel trois personnes ont été mises en examen début mai et cinq autres le 24 septembre, toutes pour «association de malfaiteurs terroriste criminelle». Ces huit personnes sont notamment soupçonnées d’avoir préparé une action violente contre une loge maçonnique, mais elles visaient également, selon une source proche de l’enquête, d’autres cibles non précisées telles que des centres de vaccination, des personnalités ou des journalistes.

Les personnes interpellées mardi avaient, selon BFMTV, des projets visant «des centres de vaccination anti-Covid». Une source proche du dossier a évoqué auprès de l’AFP une «multitude de projets d’actions violentes, visant des sites institutionnels, des centres de vaccination, des antennes 5G…» Depuis 2017, six enquêtes liées à des projets d’attentats d’ultradroite ont été ouvertes par le parquet antiterroriste. L’une d’elles, visant un groupuscule baptisé OAS, a déjà abouti au renvoi en correctionnelle de six personnes. Leur procès est en cours à Paris.

10 ans de prison ferme requis contre le chef du groupuscule d’ultradroite OAS

Mardi, le parquet a requis la peine maximale de dix ans de prison, avec maintien en détention, contre Logan Nisin, l’ancien chef du groupuscule d’ultradroite OAS poursuivi à Paris pour des projets d’attentats contre des mosquées ou des personnalités politiques.

La procureure a par ailleurs requis des peines de cinq ans de prison, partiellement assortis d’un sursis, à huit ans de prison ferme contre les cinq autres prévenus, ex-membres de l’OAS, estimant que «la montée en puissance exceptionnelle de la menace portée par la mouvance d’ultradroite (était) une réalité concrète tangible qui s’impose à nous tous».

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