Congrès: Les Suisses de l’étranger inquiets pour leur libre circulation dans l’UE

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CongrèsLes Suisses de l’étranger inquiets pour leur libre circulation dans l’UE

Le 98e Congrès des Suisses de l’étranger s’est ouvert à Lugano. Ses participants ont signé une résolution en faveur d’une stratégie claire du Conseil fédéral pour maintenir leurs droits en Europe.

La dénonciation de l’accord bilatéral entre la Suisse et l’UE entraîne des effets négatifs pour les Suisses domiciliés dans l’UE, dénonce l’OSE.

La dénonciation de l’accord bilatéral entre la Suisse et l’UE entraîne des effets négatifs pour les Suisses domiciliés dans l’UE, dénonce l’OSE.

Swiss Community

Les Suisses de l’étranger exigent du Conseil fédéral «une stratégie claire et transparente pour maintenir les acquis de la libre circulation des personnes». C’est ce qu’ils ont réclamé vendredi lors de l’ouverture de leur 98e Congrès à Lugano. Ils ont approuvé à l’unanimité une résolution en ce sens, fait savoir Swiss Community, l’Organisation des Suisses de l’étranger (OSE) dans un communiqué samedi.

Le texte exige impérativement le maintien de la libre circulation afin de garantir les droits européens acquis des 449’571 Suisses établis dans un pays membre de l’UE et de ceux et celles qui désirent s’y rendre à l’avenir. En effet, seul l’accord sur la libre circulation des personnes leur permet de bénéficier de l’égalité de traitement avec les citoyens européens, précise le texte.

Effets déjà visibles

Le Conseil des Suisses de l’étranger, soit le «Parlement» de la Cinquième Suisse, est «extrêmement inquiet quant à l’évolution des relations entre la Suisse et l’UE», souligne l’OSE. Selon elle, il n’est «pas possible d’évaluer totalement les conséquences de la rupture des négociations, mais certains effets de la dénonciation de l’accord bilatéral sont déjà visibles».

Et de citer en exemple le fait qu’il n’y a toujours pas de négociations sur l’association de la Suisse au programme de recherche et d’innovation Horizon Europe, bien que les appels à soumission de projets aient déjà commencé. «Dans le programme d’éducation Erasmus+, la Suisse n’a que le statut de pays tiers, ce qui restreint les possibilités de participation des institutions suisses et, en particulier, des jeunes Suisses», souligne l’organisation.

Oui à l’E-ID

Les délégués se sont également clairement prononcés en faveur de l’identité électronique (E-ID), qui facilitera le suivi des dossiers administratifs des Suisses de l’étranger et qui pourrait améliorer leur accès aux banques suisses, selon le président de l’OSE, Filippo Lombardi. Ils ont toutefois estimé que la garantie de la protection et de la sécurité des données ainsi que le respect des normes internationales restaient essentiels.

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(cht)

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