Football: La Suisse organisera l’Euro féminin 2025

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FootballLa Suisse organisera l’Euro féminin 2025

La Suisse a été désignée comme pays hôte de l’Euro féminin 2025. L’UEFA l’a annoncé mardi, au terme de la réunion de son comité exécutif à Lisbonne.

Rebecca Garcia
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Rebecca Garcia
L’attaquante de la Nati Ramona Bachmann, lors du précédant Euro féminin, en Angleterre.

L’attaquante de la Nati Ramona Bachmann, lors du précédant Euro féminin, en Angleterre.

AFP

Le football féminin sera à la fête en Suisse. Le pays s’est vu attribuer l’organisation de l’Euro 2025. L’UEFA a estimé mardi que la candidature helvétique était la meilleure, devant celle de la Pologne, de la France ou des pays nordiques (Finlande, Suède, Norvège et Danemark). Les meilleures équipes nationales poseront donc leurs valises en Suisse à l’occasion du tournoi, prévu à l’été 2025 (les dates exactes restent à définir).

Le comité de l’organisation voit de nombreux avantages à tenir l’événement. «C’est une bonne solution pour amener des femmes dans le football. Les clubs en profiteront», avait affirmé Marion Daube, directrice du football féminin à l’ASF. Elle avait ajouté qu’un travail auprès des villes, des cantons et de la Confédération avait été amorcé tôt, notamment pour s’assurer des financements et du bon déroulé des préparations.

Tournoi d’envergure, la finale de ce même événement avait réuni plus 87’000 spectateurs à Wembley en 2022, pour assister à la finale entre l’Angleterre et l’Allemagne. Les stades suisses retenus ne présentent pas la même capacité que l’antre mythique de l’équipe d’Angleterre. L’Association suisse de football (ASF) prévoit des rencontres à Bâle, Berne, Genève, Zurich, Saint-Gall, Sion, Lucerne ainsi que Thoune. Lausanne, qui figurait dans les plans initiaux, a finalement renoncé en raison de la Fête fédérale de gymnastique qui aura lieu aux mêmes dates.

La Confédération salue la décision

Le dernier bon moment?

Accueillir l’Euro en 2025 représente peut-être la dernière chance de la Suisse d’organiser un événement de cette ampleur. Le même tournoi qui oppose les équipes masculines requiert encore davantage d’infrastructures, et le développement continu des compétitions féminines pourrait à terme se heurter aux limites helvétiques.

Une certaine crainte régnait alors dans le camp suisse: voir passer une belle occasion de se montrer. Car si Wembley devient la nouvelle norme des équipes féminines, des stades comme le Letzigrund (26’000 spectateurs), la Swissporarena de Lucerne (17’000 spectateurs) ou Tourbillon (14’000 spectateurs) ne suffiraient plus.

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