PolémiqueBaiser forcé de Rubiales: «Il ne l’a pas violée», estime Woody Allen
Alors que le patron de la Fédération espagnole de football a suscité une indignation mondiale, le réalisateur américain ne voit pas bien où est le mal.
- par
- R.M.
Le baiser forcé du patron du foot espagnol Luis Rubiales à la joueuse Jenni Hermoso? Alors que l’affaire ne cesse de défrayer la chronique et que l’homme incriminé a été limogé, Woody Allen ne voit pas bien où est le «mal».
Le réalisateur américain, lui-même visé par des accusations d’agression sexuelle, a été interrogé par le quotidien espagnol «El Mundo». Et si le baiser forcé de Luis Rubiales a suscité une indignation mondiale, Woody Allen estime qu’«embrasser cette footballeuse était une erreur, mais il n’a pas brûlé une école.» Et le cinéaste de 87 ans d’enchaîner: «Il ne s’est pas caché et ne l’a pas embrassée dans une ruelle sombre. Il ne l’a pas violée, c’était juste un baiser et c’était une amie. Quel mal y a-t-il à cela?»
Pour ce baiser sur la bouche infligé à Jenni Hermoso après la victoire de l’Espagne à la Coupe du monde, Luis Rubiales été suspendu par la FIFA pour 90 jours. De son côté, le Tribunal administratif du sport espagnol a ouvert une procédure disciplinaire pour «faute grave». Mardi, la fédération espagnole de football demandait «pardon pour le comportement de Rubiales» au monde du ballon rond, ainsi qu’à «l’ensemble de la société».