VotationsL’UDC pourrait s’opposer au certificat Covid
Le parti agrarien décidera samedi s’il soutient le référendum contre la loi Covid-19 qui avait obtenu 180’000 signatures.
Le peuple suisse se prononcera le 28 novembre sur la loi Covid-19. Elle avait été acceptée dans les urnes le 13 juin dernier et attaquée aussitôt par voie de référendum par les jeunes UDC et les Amis de la constitution. C’est notamment le principe du certificat sanitaire qui est remis en question. Un facteur pourrait changer la donne par rapport au premier vote, lors duquel 60% des votants avaient accepté le texte: le camp où se rangera l’UDC. Les délégués du parti se rencontreront samedi prochain pour en décider.
En juin, le parti avait laissé la liberté de vote. Sa direction ne s’est pas encore prononcée. «Personnellement, je suis d’avis que l’UDC doit soutenir le référendum», a déclaré l’une des figures du parti, le conseiller national Thomas Aeschi, rapporte la SonntagsZeitung.
Les partis entrent dans la danse
Les adversaires de la loi s’en sont sortis jusqu’à présent sans l’aide d’un parti «établi», écrit de son côté le SonntagsBlick. Ce qui ne les a pas empêchés de réunir plus de 180 000 signatures.
Dans les autres partis, la tendance est au soutien au principe du certificat sanitaire. Selon le président des Vert-e-s, Balthasar Glättli ou le président des Vert’libéraux, Jürg Grossen, il faudrait même étendre son utilisation en cas de forte hausse des hospitalisations, écrit la SonntagsZeitung.
Le SonntagsBlick rapporte les propos de la coprésidente du PS, Mattea Meyer. Elle tance l’attitude «irresponsable» de l’UDC, «qui politise la question de la vaccination et du certificat», ce qui pourrait amener des «malades et morts supplémentaires». Elle appelle les partisans à la loi à se rassembler après la pause de l’été pour organiser la campagne.