Conférence à Vienne : Le chef du nucléaire iranien annonce une rencontre avec le patron de l’AIEA

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Conférence à VienneLe chef du nucléaire iranien annonce une rencontre avec le patron de l’AIEA

Cette déclaration intervient alors que le gendarme onusien avait indiqué au début du mois «ne pas être en mesure de garantir» que le programme iranien soit «exclusivement pacifique».

«Je partirai dimanche en Autriche afin de participer à la Conférence générale annuelle de l’AIEA à Vienne», a indiqué Mohammad Eslami.

«Je partirai dimanche en Autriche afin de participer à la Conférence générale annuelle de l’AIEA à Vienne», a indiqué Mohammad Eslami. 

AFP

Le chef de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA) Mohammad Eslami a affirmé samedi qu’il allait rencontrer la semaine prochaine à Vienne le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) Rafael Grossi.

Entre le 26 et le 30 septembre

«Je partirai dimanche en Autriche afin de participer à la Conférence générale annuelle de l’AIEA à Vienne, où je vais rencontrer Rafael Grossi et mes homologues» des autres pays membres, a indiqué Mohammad Eslami à la télévision d’Etat. Cette conférence doit se tenir entre le 26 et le 30 septembre.

La déclaration de Mohammad Eslami intervient alors que le gendarme onusien avait indiqué le 7 septembre «ne pas être en mesure de garantir» que le programme iranien soit «exclusivement pacifique». En cause, «l’absence de progrès» sur la question de trois sites non déclarés, où des traces d’uranium ont été découvertes par le passé, selon un rapport confidentiel consulté par l’AFP. C’est l’un des points sur lesquels achoppent les négociations qui ont démarré en avril 2021 pour relancer l’accord conclu en 2015 entre l’Iran et des grandes puissances, destiné à limiter le programme nucléaire en échange de la levée des sanctions américaines.

Enquête de l’AIEA

Téhéran a demandé à plusieurs reprises la clôture de l’enquête de l’AIEA sur les sites en question, ce que Rafael Grossi refuse de faire sans réponses «crédibles» de la part de la République islamique. Téhéran dénonce la «politisation» de l’AIEA et de son enquête, tout en assurant avoir «pleinement» coopéré avec l’agence. «J’espère que mes discussions mettront fin le plus tôt possible aux fausses accusations concernant certains sites» nucléaires, a dit Mohammad Eslami, dénonçant des «pressions politiques et psychologiques» exercées contre l’Iran.

Mercredi, le président iranien Ebrahim Raïssi a réaffirmé dans son discours à l’Assemblée générale de l’ONU, à New York, que son pays ne cherchait pas à se doter d’armes nucléaires.

(AFP)

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