BasketballDeMar DeRozan plus fort que Larry Bird
L’ailier des Bulls a offert la victoire à Chicago pour la deuxième fois d’affilée au buzzer, samedi, à Washington. Seul Larry Bird avait réussi cet exploit en NBA mais avec un jour de repos entre les deux matches.
En inscrivant samedi un nouveau panier décisif, DeMar DeRozan a écrit l’histoire de la NBA et donné la victoire aux Chicago Bulls face aux Washington Wizards (119-120).
DeMar DeRozan, candidat au titre de MVP? En tout cas, l’ailier des Bulls a marqué les esprits, en signant un deuxième «buzzer beater» d’affilée en deux jours, une première dans les livres d’histoire. Larry Bird avait réussi l’exploit en 1985 pour les Celtics, mais il avait eu un jour de repos entre les deux matches.
Après avoir marqué un shoot à 3 points à la dernière seconde face à Indiana la veille, DeMar DeRozan a récidivé avec un nouveau tir primé à la sirène. «Je ne sais pas si je rêve ou si cela est réel, a-t-il déclaré. Je suis présent pour prendre les choses en main à chaque fois que le moment viendra et je suis prêt, c’est tout ce que je peux faire.»
«Dieu merci, nous avons DeMar DeRozan dans notre équipe», a résumé Zach LaVine, auteur de 35 points aux côtés de Nikola Vucevic (22 points, 12 rebonds) et Coby White (20 points).
«Le tir de DeMar était encore incroyable», s’est réjoui le coach Chris Fleming, qui remplace l’entraîneur en chef Billy Donovan, absent pour cause de Covid. «Avec trois secondes au chrono et des gars collés à lui, il a eu la présence d’esprit de regarder en bas et de voir où étaient ses pieds pour faire ce tir», a souligné Fleming.
DeMar DeRozan a terminé la soirée avec 28 points, 9 rebonds et 5 passes décisives, dans une partie qui a longtemps été à l’avantage de la franchise de Washington, portée par Bradley Beal (27 points, 17 passes) et Kyle Kuzma (29 points, 12 rebonds).
La franchise de Chicago conforte sa première place à l’Est (24 victoires, 10 défaites), aux dépens des Brooklyn Nets, défaits quant à eux par les Clippers (116-120).
Un revers qui fait tache
Pourtant largement en sous-effectif, la franchise de Los Angeles a pu compter sur Eric Bledsoe (27 points), Terance Mann et Reggie Jackson (19 points chacun), pour l’emporter face aux Nets, qui n’ont pas réussi à capitaliser sur le triple-double de James Harden (34 points, 12 rebonds, 13 passes) et les 28 points de Kevin Durant.
«On a eu ce qu’on méritait», a résumé le coach des Nets, Steve Nash. «C’est décevant pour nous tous. Un match très facile à gagner que nous avons laissé filer.»
«Greek Freak» proche de Jordan
À Milwaukee, les Bucks n’ont fait qu’une bouchée des Pelicans (136-113), portés par un Giannis Antetokounmpo intraitable, qui termine la rencontre avec 35 points, 16 rebonds et 10 passes décisives. C’est la première fois de sa carrière qu’il aligne une telle ligne statistique.
Avec son 27e triple-double en carrière, le «Greek Freak» n’est plus qu’à une unité du total de Michael Jordan. «Je suis tellement concentré sur ce que nous devons faire que ces moments passent – non pas inaperçus, c’est un grand compliment d’être mentionné avec ces gars-là –, mais vous les balayez du revers de la main», a-t-il souligné.
Avec cette victoire, la 400e en carrière pour le coach Mike Budenholzer, les champions NBA en titre remportent leur sixième match d’affilée et confortent leur troisième place à l’Est (25 victoires, 13 défaites).
Curry porte les Warriors
À l’Ouest, les Warriors se sont imposés face au Jazz (116-123), bien aidés par un Stephen Curry qui a enchaîné les tirs à 3 points, avec 6 shoots réussis sur 12, dont un panier décisif à 1 minute 25 du terme, pour redonner de l’air, et cinq longueurs d’avance, à la franchise de Golden State.
Le meneur a bouclé la rencontre avec 28 points et 9 passes décisives. Andrew Wiggins a marqué 25 points, Otto Porter Jr. 20.
Pour le Jazz, qui restait sur six victoires consécutives, Rudy Gobert, Donovan Mitchell, Bogdan Bogdanovic et Jordan Clarkson ont chacun inscrit 20 points.