Football - Remo Freuler: «Je n’ai pas d’ami qui supporte YB»

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FootballRemo Freuler: «Je n’ai pas d’ami qui supporte YB»

Le vice-capitaine suisse de l’Atalanta Bergame ne s’attend pas à un match forcément spécial en Ligue des champions. Mais la Dea a une première victoire à aller chercher.

Valentin Schnorhk Bergame
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Valentin Schnorhk Bergame
Remo Freuler et l’Atalanta restent sur un très bon match nul 2-2 contre l’Inter de Lautaro Martinez en championnat.

Remo Freuler et l’Atalanta restent sur un très bon match nul 2-2 contre l’Inter de Lautaro Martinez en championnat.

AFP

L’Atalanta Bergame sera en quête d’une première contre Young Boys mercredi soir (18h45): une victoire dans son stade en Ligue des champions. La Dea ne l’a jamais fait. C’est dire la fraîcheur de la formation dirigée par Gian Piero Gasperini.

Elle n’en est qu’à sa troisième participation en C1, mais en trois ans. Elle avait certes remporté un match à domicile il y a deux ans (contre le Dinamo Zagreb), mais elle avait alors dû s’exporter à Milan, pendant la rénovation de son Gewiss Stadium, longtemps connu sous la dénomination autrement plus résonnante du «Stadio Atleti Azzurri d’Italia». L’an dernier, dans un groupe avec Liverpool, l’Ajax Amsterdam et Midtjylland, l’Atalanta avait certes évolué chez elle, mais elle n’était jamais parvenue à y gagner un match. Elle faisait en revanche le plein à l’extérieur, jusqu’à accrocher le Real Madrid en 8es de finale.

«Parmi mes amis et ma famille, personne ne m’a rien dit au sujet de cette rencontre»

Remo Freuler

C’est dire la qualité d’une équipe désormais hautement considérée en Italie. Son jeu offensif, volontiers déséquilibré séduit et fonctionne, avec une 3e place obtenue en mai dernier. Remo Freuler, au milieu, en est le vice-capitaine et un des principaux éléments: «Nous sommes très bien en ce moment, nous sortons d’un très bon match à Milan contre l’Inter», soulignait l’international suisse en conférence de presse, en référence au 2-2 de samedi qui aurait très bien pu tourner à l’avantage de son équipe.

L’ancien joueur du FC Lucerne n’était pas placé sur l’estrade par hasard mardi. Parfait pour contenter les médias suisses, idéal pour répondre aux interrogations de la presse italienne sur une équipe qui ne bénéficie que d’un intérêt très relatif de l’autre côté des Alpes. Le Glaronais ne s’est pas épanché sur la question: «C’est une équipe de valeur qui a remporté quatre fois son championnat», a-t-il résumé au sujet d’YB. Est-ce un match spécial pour lui? «Parmi mes amis et ma famille, personne ne m’a rien dit au sujet de cette rencontre, souriait-il. Ils sont tous supporters d’une autre équipe et ils m’ont seulement dit de battre Young Boys.»

Wagner plus intéressé que Freuler

Et que peut dire Remo Freuler de ses partenaires en équipe nationale? «Fassnacht était avec nous à l’Euro, mais il ne sera pas là demain. Il y a Aebischer, qui est un bon joueur. Il y a aussi le défenseur Zesiger, mais il est blessé. Et puis, il y a Garcia qui fait beaucoup d’allers-retours. Mais je ne peux pas vraiment en dire plus sur eux, car je ne les connais pas si bien.» Tentative ratée, donc.

Il faut dire qu’au niveau européen, l’Atalanta intéresse plus qu’YB. «Avec mon staff, nous suivons cette équipe depuis de nombreuses années et pour différentes raisons», faisait savoir David Wagner, l’entraîneur des Bernois et forcément sensible au jeu quelque peu hors du commun de cette équipe où les défenseurs centraux peuvent se retrouver en position de marquer dans n’importe quelle action. Le technicien allemand l’a forcément noté. Il vaut mieux, pour contraindre les Bergamasques à toujours courir après leur première.

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