FootballLe Sion nouveau fait tomber Grasshopper en Coupe de Suisse
À la faveur d’une performance solide, dans la lignée de celles qu’il produit en Challenge League, le club valaisan s’est offert le scalp de GC à Tourbillon en 16es de finale (3-0).
- par
- Brice Cheneval
Auteur d’un début de saison convaincant en Challenge League (leader après 6 journées, avec 4 victoires et 2 nuls) et enfin débarrassé du problème Mario Balotelli, le FC Sion a ajouté un nouvel élément à son renouveau. Désireux de se reconnecter à leurs valeurs essentielles après une dernière saison chaotique, les Valaisans ont entretenu leur histoire d’amour avec la Coupe en se qualifiant pour les 8es de finale. À la clé: une victoire solide à Tourbillon contre Grasshopper (3-0), qui légitime en creux leurs espoirs de remontée directe en Super League.
Ce succès, la troupe de Didier Tholot l’a construit dans la lignée de ceux du début de saison, avec une discipline défensive combinée à une implacable efficacité offensive. Le seul moment d’égarement des locaux aura résidé dans une mésentente entre Timothy Fayulu et Joël Schmied, dont a bien failli profiter Awer Mabil, mais le défenseur sédunois rattrapait brillamment le coup (14e). Dejan Sorgic faisait planer une première alerte sur l’arrière-garde zurichoise en contraignant Manuel Kuttin à la parade (22e), avant que Baltazar et Ilyas Chouaref annihilent une sérieuse occasion en se gênant (32e). La troisième chance serait la bonne: à la réception d’un corner, Sorgic inventait une frappe en pivot qui surprenait ses vis-à-vis (45e).
Ziegler parachève le score
Tourbillon rugissait une deuxième fois de plaisir lorsque Sorgic, encore, lui, était à l’affût d’un cafouillage pour s’offrir un face-à-face avec Kuttin et pousser le ballon au fond des filets (56e). Cerise sur le gâteau: Reto Ziegler, sur penalty, ajoutait un troisième but au bout du temps additionnel (90e+8).
Le duel entre le pensionnaire de l’élite suisse et celui de l’antichambre n’a pas livré la vérité attendue. Au vu de la rencontre de ce vendredi soir, le béotien s’y serait perdu. Oubliées les errances du printemps, Sion a obtenu un succès maîtrisé, qui confirme son début de saison solide et augure de lendemains heureux. De toute évidence, la triste chute de juin s’est révélée bénéfique.