ConfidencesFranck Dubosc évoque son père: «Il y a eu des moments de haine»
À l’occasion de la sortie de son téléfilm «La dernière partie», l’humoriste est revenu sur sa relation avec son papa décédé il y a 20 ans.
Ce dimanche 7 novembre, Franck Dubosc était l’invité du portrait de la semaine dans l’émission «Sept à huit» sur TF1 à l’occasion de la diffusion du son nouveau film «La dernière partie». Un long-métrage qui s’inspire de son histoire et de la maladie de son père.
Le papa de l’humoriste est décédé il y a près de 20 ans, des suites de la maladie de Charcot. Pour lui rendre hommage, l’acteur a réalisé le film «La dernière partie», qui sera diffusé sur TF1 ce lundi 8 novembre. Il s’agit de l’histoire d’un avocat qui renoue avec son paternel alors que celui-ci a décidé de se faire euthanasier.
«On ne s’est pas tout dit. Je ne lui ai pas dit: «Je t’aime.» Je l’ai dit avec les yeux, on s’est pris la main. Est-ce que ça remplace des années de disputes, des années d’incompréhension? Je n’en sais rien», explique le comédien en repensant à sa relation avec son père.
Finalement, les deux hommes ont réussi à «se pardonner» à leur manière avant qu’il ne décède. «On ne se touchait pas, donc se prendre la main, c’était une manière de se dire: «Je te pardonne, on est quand même de la même famille.» On est un père, on est un fils.»
«Je n’ai jamais ressenti ce que ça faisait de le prendre dans mes bras»
«J’aimais mon père, mais il y a eu des moments de haine très ponctuels comme ça. Mais parce que j’avais l’impression que c’était réciproque», ajoute-t-il. «On ne s’embrassait pas. Je n’ai jamais ressenti ce que ça faisait de le prendre dans mes bras.» Franck Dubosc s’est ensuite souvenu de son premier Olympia, auquel son père n’a pas pu assister à cause de la maladie. «Il a vu que j’avais fait l’Olympia. Il n’est pas venu à l’Olympia. Il ne pouvait pas se déplacer. Mais il a vu que j’avais fait l’Olympia.»
En larmes, l’acteur a alors évoqué un souvenir particulièrement émouvant. «Il m’a remis un dessin, que j’ai toujours sur moi dans mon agenda. C’est un dessin de moi sur la scène de l’Olympia. Mais c’est dessiné comme un enfant parce qu’il ne pouvait plus se servir de ses mains. Il y a un mot qui dit qu’il lutte contre cette terrible maladie… qui dit que c’est lui qui gagnera.»