Cyclisme: Stefan Küng: «Ce n’était en aucun cas un geste violent!»

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CyclismeStefan Küng: «Ce n’était en aucun cas un geste violent!»

Le Thurgovien, sanctionné d’une amende de 500 francs pour «voie de fait», samedi, sur le Tour de France, est revenu sur son geste. Il estime que la sanction est juste, mais qu’il ne méritait pas une éventuelle exclusion.

Sylvain Bolt Sønderborg
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Sylvain Bolt Sønderborg
L’image montre que Stefan Kung touche le casque de Ruben Guerreiro: il a été pénalisé et a évité une plus lourde sanction.

L’image montre que Stefan Kung touche le casque de Ruben Guerreiro: il a été pénalisé et a évité une plus lourde sanction.

DR

Le peloton roulait entre Roskilde et Nyborg, au Danemark, lors de la 2e étape du Tour de France samedi. Sur les images, on voit Stefan Küng empoigner le casque du Portugais, Ruben Guerreiro.

«J’ai remonté sur la droite de la route et j’ai dépassé Ruben (Guerrero), qui n’était pas très content parce que je n’étais pas son équipier. Il m’a dit de jolis mots et surtout il n’arrêtait pas de se retourner pour me fixer dans les yeux, a expliqué le Suisse, dimanche, au Danemark. J’ai eu peur que cela provoque un accident vu la foule au bord de la route, alors je lui ai touché le casque pour lui dire: «Regarde devant toi et concentre-toi sur la route!»



 Le Thurgovien a écopé d’une amende de 500 francs et d’un retrait de vingt points au classement UCI pour son geste d’humeur. Mais il aurait pu aussi se faire exclure du Tour pour ce geste.

«On a fait la paix et il n’y a plus de problème entre nous.»

Stefan Küng, coureur suisse

«Je sais que je n’aurais pas dû faire ça, c’est une règle du cyclisme que de ne pas toucher un coureur et de garder les mains sur le guidon, a reconnu le Suisse de la Groupama-FDJ. Je comprends la sanction de l’UCI, mais ce n’était en aucun cas un geste violent, il n’y a pas eu de coup. Donc je ne méritais pas une sentence plus lourde, comme une exclusion du Tour par exemple.»

Küng s’est excusé de son geste auprès du Portugais de EF Education et l’histoire est réglée. «On a fait la paix et il n’y a plus de problème entre nous», a conclu le Thurgovien.

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