SantéL’UE donne son feu vert à un traitement contre le cancer de l’endomètre
Le Jemperli, médicament du laboratoire GlaxoSmithKline, va être commercialisé dans l’UE. Il permettra de traiter, en association avec une chimio, la maladie à un stade avancé ou lors de récidive.
Le laboratoire pharmaceutique britannique GlaxoSmithKline (GSK) a annoncé lundi avoir reçu le feu vert européen pour commercialiser son traitement Jemperli, utilisé pour soigner les patientes atteintes d’un cancer de l’endomètre en association à une chimiothérapie.
«La Commission européenne a donné l’autorisation de commercialiser le Jemperli» (nom commercial du dostarlimab) en association avec le carboplatine et le paclitaxel (chimiothérapie) chez des patientes atteintes d’un cancer de l’endomètre avancé nouvellement diagnostiqué ou récidivant, a indiqué GSK dans un communiqué.
Cette décision a été prise sur la base d’une étude qui démontrait un effet positif du traitement sur la «survie sans progression» du cancer, c’est-à-dire la durée pendant laquelle un patient ne subit pas d’aggravation de sa maladie, mais aussi sur la «survie globale».
Environ 900 nouveaux cas chaque année en Suisse
Le cancer de l’endomètre, qui touche généralement les femmes après la ménopause, se développe dans la paroi interne de l’utérus, connue sous le nom d’endomètre. Selon le CHUV, c’est le deuxième cancer gynécologique le plus fréquent dans les pays occidentaux après celui du sein. En Suisse, environ 900 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année. Et, même s’il est de relativement bon pronostic par rapport à d’autres cancers féminins (col de l’utérus, ovaire…), il reste à l’origine de nombreux décès.