Offre d’emploiWagner promet «l’opportunité de voir le monde et un bronzage sain»
Le groupe paramilitaire d’Evguéni Prigojine recrute des traducteurs en arabe et en français, selon une annonce parue sur Telegram.
«L’opportunité de voir le monde et un bronzage sain» : le groupe de mercenaires russes Wagner recrute des traducteurs en arabe et en français, selon Site, société américaine spécialisée dans la surveillance de l’extrémisme en ligne.
«Compensation financière décente et honnête»
Le statut de la société paramilitaire privée et de son chef Evguéni Prigojine est plus incertain que jamais depuis sa récente mutinerie avortée en Russie, qui a amené les mercenaires jusqu’à quelques centaines de kilomètres de Moscou. Mais ses interventions à l’étranger, en particulier en Syrie et dans plusieurs pays africains (Soudan, Centrafrique, Mali notamment) n’ont jusqu’à présent pas été publiquement remises en cause.
«Des spécialistes en traduction sont recherchés» en arabe et en français, écrit le groupe sur sa chaîne Telegram «PMC Wagner Employment» (Recrutement de la Société militaire privée Wagner), relève Site. Selon sa traduction, le groupe offre «une compensation financière décente et honnête», une assurance, «le meilleur équipement» ainsi que «l’opportunité de voir le monde et un bronzage sain».
Avenir du groupe incertain
Le flou le plus total demeure sur l’avenir du groupe, son statut en Russie et le sort qui sera réservé à Evguéni Prigojine depuis sa mutinerie qui aura duré moins de 24 heures les 23 et 24 juin, avant qu’il ne renonce dans des conditions mystérieuses.
Le président bélarusse Alexandre Loukachenko, auteur de la médiation entre Prigojine et le chef de l’Etat russe Vladimir Poutine, avait assuré le 27 juin que le bouillant chef de Wagner était bien au Bélarus, comme le stipulait l’accord dont il a été l’intermédiaire. Mais dans le dernier coup de théâtre de cet étrange feuilleton, Alexandre Loukachencko a assuré jeudi que le chef de Wagner se trouvait aujourd’hui en Russie. Interrogé sur ces affirmations, le porte parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a répondu que Moscou «ne suivait pas» ses mouvements.