Visite au camp fédéralGuy Parmelin en scout toujours prêt
Le chef de l’Économie a profité du 1er août pour se rendre au méga camp scout dans le Haut-Valais.
- par
- Eric Felley
«Aujourd’hui, il ne faut pas se morfondre, mais faire la fête», a déclaré lundi Guy Parmelin, ministre de l’Économie, en visite au camp fédéral, qui rassemble 30 000 scouts dans le Haut-Valais. Après Viola Amherd samedi, ce fut au tour du Vaudois de passer autour du cou le foulard des chefs pour s’entretenir avec des responsables du camp. Le conseiller fédéral a toutefois reconnu dans son allocution que l’année 2022 n’était pas forcément «un excellent millésime».
«Subir est néfaste à l’estime de soi»
Pour sa virée du 1er août, Guy Parmelin s’est rendu à un brunch à la ferme Hofbeiz Bürli-Schiirli à Oberwald (VS). Plus tard, il a fait une allocution à Sessa au Tessin. Il a évoqué la situation actuelle, tendue à cause de la guerre en Ukraine, de l’inflation, des pénuries d’énergie et du réchauffement climatique: «Si ce tableau a effectivement de quoi nous inquiéter, a-t-il dit, il ne doit conduire ni à l’inaction ni à l’anxiété. Subir est néfaste à l’estime de soi et craindre est une piètre médecine pour le moral».
«À quelque chose malheur est bon»
Finalement il a fait appel au bon sens commun: «Un vieux proverbe français dit ceci: «À quelque chose malheur est bon». Les difficultés peuvent se révéler propices à des changements de comportement positifs, à des changements que le cours normal des choses ne nous aurait probablement pas incités à entreprendre au même rythme qu’en période faste».