FranceIl dormait à côté d’un cadavre en décomposition
Dans la région parisienne, une mystérieuse lettre anonyme a mené à deux corps, a cru la police. Mais l’un était bien vivant.

Les policiers ont trouvé le corps sans vie d’une femme de 45 ans à Ivry-sur-Seine, dans la région parisienne.
iStockLa presse française relate un curieux fait divers, avec une mystérieuse lettre anonyme menant à deux cadavres, dont l’un se «réveille»… «C’est une histoire de fou», lâche un policier dans «Le Parisien».
Cette étrange affaire débute dans la nuit de samedi à dimanche au commissariat d’Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), dans la région parisienne. Un homme se présente avec une lettre anonyme rédigée en anglais. Il affirme que c’est un livreur qui la lui a donnée. La lettre parle d’une femme qui serait en danger et vivrait avec un homme souffrant de troubles psychiatriques. Une adresse précise est indiquée.
Une patrouille part immédiatement vérifier sur place. Vers une heure du matin, les policiers s’intéressent à un petit bâtiment situé dans une arrière-cour. Et là, à travers une vitre, «ils aperçoivent deux corps allongés», raconte le quotidien parisien. Il y a le cadavre d’une femme dans un état de décomposition et, contre elle, un homme. Tous deux en partie recouverts d’une couverture.
Hagard et mutique
Des policiers entrent, repèrent de la drogue, puis décident de ressortir pour ne pas polluer ce qui ressemble fortement à une scène de crime. La hiérarchie est alertée, comme l’autorité judiciaire. Et en attendant la police scientifique, les lieux sont «gelés». Mais deux heures après la macabre découverte, «les pieds de l’homme s’animent lentement! Il n’est pas mort et se lève, non sans difficultés», écrit «Le Parisien»… Il est bien possible qu’il était dans un profond sommeil suite à une absorption de stupéfiants.
Les policiers dégainent leur arme et demandent à l’individu de sortir. Il s’exécute et ne résiste pas à son interpellation. Il est décrit comme mutique et hagard. L’homme est placé en garde à vue et une expertise psychiatrique sera menée. La défunte, 45 ans, serait sa compagne, morte depuis plusieurs jours.
La thèse criminelle a été rapidement écartée, suite à une autopsie. La défunte aurait pu succomber à un arrêt cardiaque suivant une prise de drogue. Son conjoint n’est pour l’instant poursuivi qu’en lien avec les stupéfiants retrouvés sur place.
«Le Parisien» précise encore que pour l’instant, l’existence de la lettre anonyme avertissant d’une femme en danger reste un mystère complet.