«Colères», «crises»: la femme d’Adrien Quatennens sort du silence

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FranceQuatennens dément «catégoriquement» les accusations de son épouse

Le député La France insoumise a balayé les propos de sa femme dénonçant par voie de presse des «colères» et «des violences physiques et morales» de sa part depuis plusieurs années.

Adrien Quatennens souhaite reprendre sa place sur les bancs de l’Assemblée.

Adrien Quatennens souhaite reprendre sa place sur les bancs de l’Assemblée.

AFP


Le député français Adrien Quatennens «dément catégoriquement» les nouvelles accusations de violences portées à son encontre par son épouse, a indiqué mercredi en fin d’après-midi son avocate dans un communiqué posté sur Twitter.

«Mon client conteste les déclarations de Céline Quatennens» et il est «aujourd’hui contraint de répondre publiquement par ma voix aux accusations mensongères qu’il dément absolument», affirme Me Jade Dousselin.

«J’ai voulu le divorce à trois reprises»

Plus tôt dans la journée, Céline Quatennens était sortie de son silence, pour donner sa version des faits alors que le député La France insoumise (LFI) doit comparaître le 13 décembre pour avoir giflé son épouse. «Cela fait plusieurs années que je subis ses colères, ses crises, des violences physiques et morales. Au cours de ces dernières années, j’ai voulu le divorce à trois reprises, à chaque fois sous la pression je suis revenue en arrière», a assuré Céline Quatennens, dans un communiqué dont l’authenticité a été confirmée par son avocat.

Adrien Quatennens a reconnu le 18 septembre des violences à l’encontre de son épouse et n’a plus siégé à l’Assemblée nationale depuis. Le député LFI doit être entendu le 13 décembre à huis clos par un procureur dans une procédure de reconnaissance préalable de culpabilité. «Face aux déclarations de Monsieur Quatennens arguant médiatiquement «d’une seule gifle dans un contexte d’extrême tension et d’agressivité mutuelle», je ne peux rester dans le silence face à des propos que j’estime mensongers», avait développé Céline Quatennens.

Plus qu’une simple dispute

Dénonçant «une version très personnelle», elle assure prendre la parole «contre son gré» mais pour «rééquilibrer les choses». «Il m’est désagréable que mon mari minimise les faits publiquement en jetant le discrédit sur ma personne», a-t-elle ajouté.

Dans un long communiqué le 18 septembre, l’élu évoquait notamment «des disputes» depuis l’annonce par sa femme de sa volonté de divorcer, précisant par exemple lui avoir «saisi le poignet» au cours de l’une d’elles. Il admettait aussi lui avoir «donné une gifle», il y a «un an», «dans un contexte d’extrême tension et d’agressivité mutuelle».

En retrait de sa fonction de coordinateur politique de LFI depuis cette date, le député a fait savoir à son entourage mi-novembre qu’il souhaitait reprendre sa place sur les bancs de l’Assemblée maintenant que son congé maladie est terminé. Le mouvement travaille depuis «collectivement» aux «modalités de son retour», sur le principe duquel le groupe s’est mis d’accord, malgré les pressions d’autres partis politiques et d’associations féministes.

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(AFP)

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