Football – Granit Xhaka très fâché contre la gestion du FC Bâle

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FootballGranit Xhaka très fâché contre la gestion du FC Bâle

Battu à Zurich après avoir viré Patrick Rahmen, le FCB a essuyé les critiques de Granit Xhaka via Instagram. Le capitaine de l’équipe de Suisse n’aime pas la politique de David Degen.

Mathieu Aeschmann
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Mathieu Aeschmann
Arsenal va bien, mais Granit Xhaka s’énerve contre la politique du FC Bâle. (Photo by Adrian DENNIS / AFP)

Arsenal va bien, mais Granit Xhaka s’énerve contre la politique du FC Bâle. (Photo by Adrian DENNIS / AFP)

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Le FC Bâle a bouclé une semaine aussi étrange que catastrophique, dimanche au Letzigrund (2-4 face à un FC Zurich plus frais et plus juste). Six jours après avoir viré Patrick Rahmen, l’homme qui avait ramené un peu de calme à Saint-Jacques (et qui accessoirement avait un 8e de finale de Conference League à jouer), le FCB a probablement perdu ses dernières illusions dans la course au titre. Et cette première ratée de Guillermo Abascal s’est même conclue par une sortie lourde de sens de Granit Xhaka en réponse au compte Instagram officiel du club.

Le capitaine de l’équipe de Suisse, légende du club rhénan et frère de Taulant (sur le banc au Letzigrund) s’en est pris directement à la politique du club, incarnée par David Degen. Ses griefs: «Voilà ce qui arrive, chers fans, lorsqu’on fait jouer ses joueurs et qu’on pense gagner ainsi. Il faut aligner des gars qui savent de quoi il en retourne!» Une sortie aux accents identitaires qui semble fustiger le limogeage du Bâlois Patrick Rahmen, lequel, si nous lisons entre les lignes des deux commentaires, aurait été «sacrifié» parce qu’il ne mettait pas assez en valeur certains jeunes joueurs à haut potentiel (et à haut potentiel de revente pour l’administration Degen). 

Cette lecture est-elle la bonne? Impossible de répondre avec certitude sur la base des griefs formulés par Granit Xhaka. Par contre, le milieu de terrain d’Arsenal devient très clair au sujet d’une éventuelle fin de carrière en «rotblau». «Et puis, on voudrait que les anciens reviennent? Avec cette politique? JAMAIS!!! Certainement pas avec ces manières! Les seuls qui me font de la peine, ce sont les supporters.» La semaine s’annonce compliquée pour les dirigeants bâlois. Il leur reste onze jours pour éteindre l’incendie et retrouver un semblant d’unité avant d’aller défier l’OM en Coupe d’Europe (10 mars).

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