Football: Vladimir Petkovic pourrait rebondir sur le banc de l’Algérie

Deux ans que Vladimir Petkovic se fait discret. Depuis son éviction de Bordeaux au mois de février 2022, l’ancien sélectionneur de l’équipe de Suisse n’est plus réapparu sur un banc de touche. Son nom a parfois été évoqué, par exemple dans le courant de l’année dernière lorsqu’on le disait sur la liste pour reprendre la sélection de Pologne. Cela ne s’était pas fait. Mais cette absence est sur le point de prendre fin: selon plusieurs médias algériens, Petkovic est sur le point de reprendre l’équipe nationale d’Algérie.

L’arrivée du Tessinois de 60 ans serait officialisée dans le courant de la semaine, lui qui est attendu à Alger pour y signer son contrat avec la Fédération algérienne de football (FAF). Ce n’est pas une surprise: très vite après l’élimination des Fennecs au 1er tour de la dernière Coupe d’Afrique des nations (un échec total pour l’Algérie), le nom de Petkovic a été cité comme potentiel successeur à Djamel Belmadi, lequel était en poste depuis 2018 et qui avait été sacré champion d’Afrique l’année suivante.

Petkovic était notamment en concurrence avec José Peseiro, actuel sélectionneur du Nigéria avec qui il a atteint la finale de la dernière CAN. Ce qui peut plaider pour l’ancien entraîneur de Young Boys, Sion ou la Lazio? Son expérience très réussie à la tête de l’équipe de Suisse, qu’il a dirigée entre 2014 et 2021 avec, bien sûr l’excellent parcours réalisé lors de l’Euro 2020. L’équipe nationale s’était alors qualifiée pour les quarts de finale, éliminant au passage la France.

Aussi, Vladimir Petkovic peut arguer d’intentions de jeu offensives, qui avaient fait l’identité de la Suisse lors de son passage. Dans une sélection qui comporte certaines stars comme Riyad Mahrez (ex-Manchester City), Ismaël Bennacer (AC Milan) ou encore le très prometteur Mohamed Amoura (passé par Lugano, désormais à l’Union Saint-Gilloise en Belgique), son profil a de quoi convaincre. Surtout, le retour de Petkovic est attendu, histoire de redorer son blason, après une expérience très compliquée à Bordeaux.