Brésil: la justice électorale inflige une amende à Lula

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BrésilLa justice électorale inflige une amende à Lula

Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva et sa coalition électorale sont condamnés pour une vidéo critiquant l’opposant Jair Bolsonaro durant la campagne pour la présidentielle d’octobre 2022.

Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva au Palais du Planalto à Brasilia, le 22 avril 2024.

Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva au Palais du Planalto à Brasilia, le 22 avril 2024.

AFP

Le Tribunal supérieur électoral du Brésil (TSE) a infligé une amende de 250’000 réais (environ 44’000 franc) au président Luiz Inacio Lula da Silva et à sa coalition électorale. La justice leur reproche d’avoir diffusé une vidéo critiquant l’adversaire Jair Bolsonaro durant la campagne pour la présidentielle d’octobre 2022.

Le TSE a «jugé recevable» une plainte déposée par Jair Bolsonaro pour «promotion de propagande électorale négative sur internet», peut-on lire dans un arrêt de ce tribunal consulté mardi par l’AFP.

Lors de ce scrutin, l’ancien président d’extrême droite (2019-2022) a échoué dans sa tentative de réélection en perdant face à Lula au second tour.

Durant les campagnes électorales au Brésil, le recours à la promotion de contenus sur internet – qui consiste à payer pour augmenter leur visibilité sur une plateforme – est permis pour mettre en valeur une candidature, mais pas pour critiquer un adversaire politique.

«Incompétent», «menteur»

La vidéo en question, promue sur YouTube par la coalition électorale de Lula (qui comprend plusieurs partis de gauche et du centre), compile des déclarations polémiques de Jair Bolsonaro, tandis qu’une voix off le qualifie d'«incompétent», «menteur» et «inhumain».

En octobre 2022, la juge Carmen Lucia, membre du TSE, avait déjà ordonné que cette vidéo soit retirée de la plateforme. La campagne électorale de 2022 a été particulièrement délétère, avec des attaques et de la désinformation de part et d’autre.

Jair Bolsonaro a été déclaré inéligible par le TSE en juin 2023 pour avoir disséminé de fausses informations sur le système d’urnes électroniques utilisé au Brésil.

(AFP)

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