La République en marche passe à la période Renaissance

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Politique françaiseLa République en marche passe à la période Renaissance

Après En marche à ses débuts, le parti du président français va encore changer de nom. Exit La République en marche, place à Renaissance, qui affrontera les législatives au sein de la coalition Ensemble.

Stanislas Guerini (à droite, à côté de François Bayrou) a présenté Renaissance, un «parti populaire qui a vocation à être ouvert» aux citoyens et élus, «d’où qu’ils viennent».

Stanislas Guerini (à droite, à côté de François Bayrou) a présenté Renaissance, un «parti populaire qui a vocation à être ouvert» aux citoyens et élus, «d’où qu’ils viennent».

AFP

Le parti du président Emmanuel Macron, La République en marche, change de nom et devient Renaissance, un «parti populaire qui a vocation à être ouvert» aux citoyens et élus «d’où qu’ils viennent», a indiqué, jeudi, son délégué général, Stanislas Guerini.

«Nous initions un mouvement de refondation de La République en marche, pour pouvoir continuer à élargir ce mouvement politique qu’a créé le président Emmanuel Macron, il y a un peu plus de six ans, dans un parti politique qui portera le nom de Renaissance», a-t-il ajouté. «C’est un parti destiné à être fidèle à la volonté du président», qui est «toujours de faire le choix des lumières contre l’obscurantisme» et «fidèle à ce que nous faisons sur la scène européenne».

Stanislas Guerini s’exprimait dans le cadre d’une conférence de presse à Paris, à laquelle participaient l’ancien Premier ministre Édouard Philippe (du parti Horizons, droite), le président de l’Assemblée nationale Richard Ferrand (futur ex-LREM) et l’ancien ministre François Bayrou (MoDem, centre). Ils ont annoncé une confédération baptisée Ensemble, regroupant ces partis de la majorité présidentielle en vue des élections législatives des 12 et 19 juin.

Majorité en ordre dispersé

Depuis la réélection d’Emmanuel Macron, la question des investitures aux législatives provoque des turbulences dans la majorité, dont les différentes chapelles rivalisent d’appétit, à commencer par les troupes d’Édouard Philippe, dont les relations avec Emmanuel Macron sont tendues.

Emmanuel Macron a été confortablement réélu (58,55% des suffrages) le 24 avril, mais sa bataille contre la candidate d’extrême droite Marine Le Pen (41,45%) a révélé un pays largement divisé. Le président français est arrivé largement en tête à Paris, dans les centres urbains ainsi que dans l’ouest et le sud-ouest du pays. Marine Le Pen a, quant à elle, été principalement soutenue dans le sud et dans les centres industriels du nord.

(AFP)

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