ItalieToby, doyen des rhinocéros blancs, meurt dans un zoo italien
Le «grand-père», comme il avait été surnommé, a vécu jusqu’à 54 ans. Un record pour cette espèce.
Toby, le plus vieux rhinocéros blanc connu du monde, est mort à l’âge de 54 ans dans un zoo du nord de l’Italie, a annoncé mardi une porte-parole de l’établissement. «Nonno Toby» (grand-père Toby) est mort le 6 octobre, a expliqué Elisa Livia Pennacchioni du zoo Parco Natura Viva, situé près de la ville de Vérone.
«Il s’est effondré par terre en retournant vers son abri nocturne et environ une demi-heure après, son cœur s’est arrêté de battre», a-t-elle poursuivi. Toby sera embaumé et exposé au Musée des sciences de Trente où il rejoindra Blanco, un lion blanc du zoo mort voilà cinq ans, a ajouté Mme Pennacchioni.
Les rhinocéros blancs vivent normalement jusqu’à l’âge de 40 ans en captivité et jusqu’à 30 ans en pleine nature, selon elle. Après la mort de Toby, dont la partenaire Sugar était morte en 2012, un seul rhinocéros blanc nommé Benno et âgé de 39 ans reste au zoo Parco Natura Viva.
«Salut Toby, regarde en bas de temps en temps, les tiens en ont tellement besoin», a tweeté le zoo pour rendre hommage à l’animal.
18’000 individus
Le rhinocéros blanc du Sud, est l’une des deux sous-espèces de rhinocéros blanc et n’est plus, elle, menacée de disparition actuellement avec environ 18’000 individus selon le Fonds mondial pour la nature (WWF). Il est classé comme quasi-menacé par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).
Le rhinocéros blanc du Nord, est pour sa part une sous-espèce techniquement éteinte depuis le décès en 2018 du dernier mâle. Il ne reste sur Terre que deux femelles rhinocéros blancs du Nord, vivant sous bonne garde dans la réserve kényane d’Ol Pejeta.
Aucune n’est en mesure de mener une grossesse à terme mais les scientifiques envisagent de recourir à des mères porteuses chez des rhinocéros blancs du Sud après avoir réussi à créer douze embryons de rhinocéros blancs du Nord avec les gamètes conservés de plusieurs mâles, avait annoncé en juillet BioRescue, un consortium de scientifiques et de conservationnistes.